Entretien avec Stéphane Braunschweig : “Mise en scène et interprétation”
Stéphane Braunschweig est metteur en scène, et il a notamment été directeur du théâtre de l’Odéon de 2016 à 2024.
Entretien avec Stéphane Braunschweig : “Mise en scène et interprétation”
Stéphane Braunschweig est metteur en scène, et il a notamment été directeur du théâtre de l’Odéon de 2016 à 2024.
Entretien avec Stéphane Braunschweig : “Mise en scène et interprétation”
Stéphane Braunschweig est metteur en scène, et il a notamment été directeur du théâtre de l’Odéon de 2016 à 2024.
Le vecteur Psychanalyse et Littérature est constitué par un groupe de personnes décidées à se laisser enseigner par la manière dont un écrivain opère pour traiter sa propre jouissance de corps afin de la nouer autrement au langage. Cerner son savoir-y-faire avec le hors-sens qui l’anime au plus intime de lui-même permet de s’orienter toujours mieux de l’enseignement de Lacan et de J.-A. Miller…
Dans son carnet de notes préparatoires à son séminaire à l’École Pratique des Hautes Études de 1973, R. Barthes rappelle que la littérature n’est pas un simple divertissement, mais qu’elle trouve son fondement dans une jouissance qui ne peut ni se dire, ni s’écrire…
C’est au terme de seulement deux entrevues avec cette jeune femme, que Freud posera le diagnostic de paranoïa. D’entrée nous sommes confrontés au sens clinique aiguisé du psychanalyste. Le contexte de surgissement des phénomènes élémentaires, puis d’un délire discret, revendicatif, nous sollicite par sa modernité. Voici une jeune femme qui « n’avait jamais recherché de relations amoureuses…
par Jocelyne Lamotte
Si un texte est une structure nouée dans un réseau qui le tient, « un texte ne peut se tisser qu’à faire des nœuds », le « fiber art » renvoie à un autre dit de Lacan : « Tout art se caractérise par un certain mode d’organisation autour [d’un] vide »…
La cession subjective ou l’effraction au « non » du corps
par René Fiori
Emma, jeune fille, est reçue par Freud. Une idée l’obsède, qui fait symptôme : elle ne doit pas rentrer seule dans une boutique. Elle attribue cette hantise à un souvenir de ses treize ans où, entrant dans un magasin, les deux vendeurs s’étaient esclaffés de rire. L’un d’eux l’avait, à première vue, séduite et lui avait plu. S’est alors installée chez elle, cette mauvaise conscience, mais qui restait néanmoins sans fondement. Puis, quelque temps plus tard dans les entretiens, lui revient cet autre souvenir où à l’âge de huit ans, entrée dans une boutique pour acheter des friandises, « le marchand avait porté la main, à travers l’étoffe de sa robe, sur ses organes génitaux ». Malgré cet incident, elle était retournée une seconde fois dans la boutique. Voilà donc ce qui serait à l’origine de sa « mauvaise conscience », sous-tendue par de l’angoisse.
La Mouette de Tchekhov
par Olivia Bellanco
Une femme, deux hommes. Voilà, la géométrie des intrigues qui s’enchevêtrent et se répondent dans la pièce La mouette d’Anton Tchekhov, mise en scène actuellement par Stéphane Braunschweig au théâtre de l’Odéon, traduction de André Markowicz et Françoise Morvan…
Le corps, l’identification
Ana Dussert
La prochaine Journée de L’Envers de Paris, Fantasmes contemporains du corps, affirme dans son titre que le corps relève du fantasme, mettant les fantasmes au pluriel afin d’indiquer leurs manifestations multiples et donc relatives au discours contemporain, dans la mesure où celui-ci érige, à la place de l’Un, un multiple hétérogène. Essayons cependant de saisir ce qui pourrait s’écrire du corps lorsqu’il s’énonce dans le registre de l’Un, faisant valoir que le multiple déclaré ne peut pas s’y extraire : non pas le Un unifiant l’image, les images, mais le Un accédant à la structure.