Par Rosana Montani-Sedoud
Dans Le Dialogue, François Cheng écrit un dialogue, non pas entre deux personnages, mais entre deux langues créant une partition où alternent à parts égales les voix de « deux langues complexes […] grandes, chargées qu’elles sont d’histoire et de culture » . Son livre est un témoignage intime de l’aventure linguistique et du travail minutieux et constant de F. Cheng au cœur des deux langues chinoise et française marquées par une écriture poétique.
AU DELÀ DU CONFINEMENT
Sortir du confinement en risquant son énonciation
Par Marie-Christine Baillehache
Le surgissement imprévisible du réel sans loi de la Covid 19 est venu trouer l’Autre et a confronté chacun à un vide de sens chargé d’étrangeté angoissante. Cette contingence réelle a introduit dans la vie de chacun une rupture dans ses liens fondamentaux à l’Autre de l’articulation signifiante et à l’énigme de l’objet a cause de son désir qui rend sa parole vivante.
D’une langue à l’autre : écriture poétique de François Cheng
Par Isabela Otechar Barbosa
Dans son livre, Le dialogue, François Cheng s’intéresse à l’affect de la langue. Cet affect ne concerne pas une seule langue mais le rapport entre la langue maternelle et la langue étrangère ; dans le cas de F. Cheng, le chinois et le français. Le passage d’une langue à l’autre lui permet d’avoir un nouveau rapport au symbolique qui met en jeu la satisfaction énigmatique d’un affect.
La Lettre du DIALOGUE de François Cheng
À la toute fin de son livre Le Dialogue, F. Cheng reprend la calligraphie qu’il a crée lui-même pour accompagner le titre de son recueil et explique qu’il y a fondu dans une seule calligraphie les deux idéogrammes que sont « le chinois 汉 » et « le français 法 ». Cette opération est rendue possible du fait que les deux caractères possèdent la même clé, celle de l’eau, à savoir trois points superposés côté gauche.
“UN DISCOURS QUI SERAIT DU RÉEL”
Par Rosana Montani Ma lecture du chapitre « D’un discours qui serait du réel » du texte de...
Littérature & psychanalyse
Consentant, dans sa cure, à se faire docile à l’énigme du silence de son analyste, elle retrouve « la spirale des mots » dans le même temps où elle empreinte la voie de son désir qui n’est pas « juste un désir du corps mais aussi un désir de vivre ». Ce nouveau rapport à sa parole où se sont introduit un silence énigmatique et un mouvement vivant – « Vous êtes silencieuse » dit-elle à son analyste, « c’est vers ce silence que je dois aller »… Par Marie-Christine Baillehache
Littérature et psychanalyse
Si confrontée à sa propre disparition d’être, N. Bouraoui met tous ses efforts à soutenir sa présence dans le symbolique en prenant appui sur les intervalles métonymique, elle se heurte à un reste de jouissance de mort inentamée à laquelle elle abandonne son corps. Son art littéraire cherche à faire avec ce reste et la maintient dans un équilibre fragile toujours menacé par une jouissance de mort. « j’ai toujours vécu dans la magie du roman, j’ai négocié avec la vie … Par Marie-Christine Baillehache.
littérature & psychanalyse
Consentant, dans sa cure, à se faire docile à l’énigme du silence de son analyste, N. Bouraoui retrouve « la spirale des mots » dans le même temps où elle empreinte la voie de son désir qui n’est pas « juste un désir du corps mais aussi un désir de vivre. »… Par Marie-Christine Baillehache
Littérature et Psychanalyse
Le Vecteur Littérature et Psychanalyse reprendra son étude de l’œuvre de Nina Bouraoui et tout particulièrement de son livre Mes mauvaises pensées qui retrace sa cure analytique et pour lequel elle a obtenu le Prix Renaudot en 2005. Cinq thèmes sont centraux dans ce livre et récurant dans son écriture : l’amour, le lien à la mère et la difficulté de s’en sépare, le lien au père, la sensation de corps et l’écriture… Par Marie-Christine Baillehache