Édito mai 2025
Édito février 2025
Cinzia Crosali, directrice de l’EdP
Vous avez reçu l’argument, l’appel à contribution et le blog concernant les prochaines Journées de l’ECF, qui se dérouleront, les 15 et 16 novembre prochains, au Palais des Congrès de Paris, sous le titre Le comique dans la clinique.
Édito février 2025
Vous pouvez retrouver ces documents en cliquant sur les liens suivants :
Édito février 2025
Ce document offre un éclairage précieux sur cet événement majeur qui se déroulera, le 15 et 16 novembre prochains, aux Palais des Congrès de Paris, sous le titre Le Comique dans la clinique. Ce thème n’intéresse pas seulement les psychanalystes, il invite également tous les acteurs du champ culturel et social à participer aux Journées 55. Les interlocuteurs habituels de L’Envers de Paris y sont ainsi conviés : artistes, enseignants, éducateurs, chercheurs, ainsi que des professionnels du théâtre et du cinéma, des arts figuratives, de la musique, de la littérature… Nous suivrons avec grand intérêt la préparation à ces J 55, ainsi que les débats et les travaux, qui seront produits dans les mois à venir.
Édito février 2025
Édito février 2025
Les inscriptions sont ouvertes et il est possible de s’y inscrire dès à présent, à titre individuel ou au titre de la formation permanente et continue. Cliquez ici pour s’inscrire :
Édito février 2025
Soyez nombreux à ce grand rendez-vous de la psychanalyse !

Édito février 2025
Nous vous rappelons également le prochain Congrès de l’EuroFédération de Psychanalyse, PIPOL 12 qui se tiendra les 12 et 13 juillet 2025 à Bruxelles, sous le titre : Malaise dans la famille. Lire l’argument pour en savoir plus : https://www.europsychoanalysis.eu
Édito février 2025
L’Envers de Paris continue la préparation de la journée d’étude qui se tiendra le 6 décembre prochain sous le titre : Fantasmes contemporains du corps.
Dans son cours Extimité, J.-A. Miller introduit le concept de fantasme du corps, à partir de la notion d’incorporation du signifiant :
« Une incorporation de structure, c’est ce qui rétroactivement peut faire qualifier le signifiant d’incorporel. Dans un premier temps, le signifiant serait incorporel, et, dans un second temps, il s’incorpore. Il s’incorpore et un corps devient alors son lieu et son support. Quel est le résultat de l’incorporation ? Quels sont les effets de la structure de langage sur le corps ? […] C’est un thème qui n’a pas cessé de retenir Lacan dès l’orée de son enseignement, et c’est ce qu’il a abordé d’abord sous les espèces du fantasme du corps morcelé [1] ».
À l’heure de l’Intelligence artificielle et des machines parlantes qui nous entourent, cette notation nous apparait précieuse. Pour avoir une structure langagière humaine il ne suffit pas qu’un langage soit déployé, que des mots s’alignent, même si dans une construction cohérente et logique, il faut encore que le signifiant s’incorpore, il faut donc un corps, un corps vivant, pour que le fantasme et le désire puissent circuler et faire du corps biologique un corps pulsionnel et jouissant.
Nous continuons notre recherche sur les Fantasmes contemporains du corps, les membres de L’Envers de Paris peuvent nous adresser des propositions de textes sur ce sujet, pour une éventuelle publication sur notre site.
[1] Extrait de la leçon du 22 janvier 1986 du cours de J.-A. Miller, « L’orientation lacanienne. Extimité », enseignement prononcé dans le cadre du département de psychanalyse de l’université́ Paris VIII.
Édito février 2025
La parole maintenant aux responsables des vecteurs :
Vecteur Lectures freudiennes
Édito février 2025
Nous continuons de lire et traduire l’article que Freud écrit en 1919 : « Ein Kind wird geschlagen – Un enfant est battu », dans ce paragraphe Freud articule pas à pas le fantasme d’être battu, ses protagonistes et les différentes phases de la position féminine. Voici un extrait de notre traduction :
« Si le montage ludique de la scène masochiste se tient à la fiction d’un petit garçon désobéissant, d’un page, ou d’un apprenti, qui doit être puni. Mais les personnes qui infligent des corrections dans les fantasmes comme dans les mises en scène sont à chaque fois des femmes. C’est assez déroutant ; on voudrait aussi savoir, si le masochisme du fantasme infantile d’être battu repose déjà sur une telle position féminine […] Le fantasme connu et conscient : je suis battu par la mère, est à la place de la troisième phase chez la fille, dans laquelle, comme mentionné, des petits garçons inconnus sont les objets battus ».
Nous nous retrouverons chez Susanne Hommel, le jeudi 7 mai à 21h, contact : lectures-freudiennes@enversdeparis.org
Seminario Latino
Édito février 2025
En mai, le Seminario Latino de L’Envers de Paris poursuit la préparation de sa prochaine soirée autour du harcèlement. Celle-ci aura lieu en présentiel à la Maison de l’Amérique Latine, le mercredi 11 juin à 21h, avec la participation de Sébastien Ponnou.
Responsables : Flavia Hofstetter et Nayahra Reis
Contact : seminario-latino-de-paris@enversdeparis.org
Vous pouvez consulter l’argument du cycle d’étude 2024-2025 du Seminario Latino de Paris sur : enversdeparis.org/seminario-latino-de-paris
Vecteur Lectures cliniques
Édito février 2025
La seconde année du cycle 2023-2025 sur « La clinique différentielle » s’est ouverte en octobre pour une année scolaire. Durant cette période, le vecteur se réunira cinq fois, chaque fois en présence d’un invité extime. Il a déjà reçu Adela Bande-Alcantud, Ricardo Schabelman, Ariane Chottin et Cinzia Crosali. Au mois de mai, la réunion préparatoire au dernier rendez-vous du vecteur accueillera Pascale Fari.
Le vecteur est l’occasion de prendre la parole, de présenter un exposé et d’en débattre à plusieurs. Pour que chacun puisse présenter son travail, le nombre de participants est limité. La commission d’organisation du vecteur est composée de : Andréa Castillo, Noa Farchi, Caroline Happiette, Pauline Préau et Sophie Ronsin.
Responsables : Caroline Happiette et Sophie Ronsin
Contact : vlc.enversdeparis@gmail.com
Vecteur Psychanalyse et littérature
Édito février 2025
En mai, notre vecteur poursuivra son travail d’articulation entre la notion de la coupure telle que R. Barthes la théorise et l’applique à l’écriture littéraire, principalement dans ses deux ouvrages, Le Plaisir du texte [1] et S/Z [2] et, la coupure telle que J. Lacan nous l’enseigne dans son Séminaire, Le Désir et son interprétation [3], aux chapitres 21, 22, 23.
Selon R. Barthes, la littérature trouve son fondement dans une jouissance qui ne peut ni se dire ni s’écrire. Chaque écrivain ancre son art d’écrire dans cette énigme qui insiste, à son insu, au plus intime de lui-même et le divise. Cette division donne sa forme divisée à son écriture entre un usage de la langue tel qu’il est fixé par l’Autre de sa culture et un usage subversif qui en renouvelle la forme. Pour effectuer ces deux usages, l’écrivain met en scène dans son écriture même, une coupure qui sépare deux bords : un bord conforme, un bord surprenant. Cette coupure entre deux bords ouvre un vide où prend place une jouissance hors sens dit et écrit qui subvertit le plaisir du texte conforme aux assises culturelles et qui produit un terme nouveau, inédit.
Lacan nous enseigne que la coupure est un vide où prend place un objet a dont la jouissance réelle se loge dans l’intervalle entre les signifiants articulés. Cet objet a qui est dans le vide de la coupure est le réel du sujet lui-même et il n’est symbolisé par rien. Lacan situe dans l’élément discordant, discontinu, l’avènement de cette coupure et il reconnait dans l’œuvre d’art le moyen que se donne le sujet pour faire venir au jour son propre rapport à la coupure et à au réel.
Lors de notre réunion-Zoom du 23 mai à 20h, nous analyserons comment Chantal Thomas, dans certaines de ses nouvelles de son recueil La Vie réelle des petites filles [4], met en scène cet espace vide de la coupure pour prendre appui sur la jouissance énigmatique qui s’y répète et chercher à la lier autrement au langage.
Notre vecteur reste ouvert à qui désire s’éclairer de la littérature pour préciser toujours mieux l’enseignement de J. Lacan.
Contacter : M-C Baillehache : litterature@enversdeparis.org.
1. Barthes R., Le Plaisir du texte, Paris, Seuil, 1975.
2. Barthes R., S/Z, Paris, Seuil, 1970.
3. Lacan J., Le Séminaire, livre VI, Le Désir et son interprétation, texte établi par J.-A. Miller, Paris, La Martinière/Le Champ freudien, 2013.
4. Thomas C., La Vie réelle des petites filles, Paris, Gallimard, 1995.
Vecteur Le corps, pas sans la psychanalyse
Édito février 2025
Lors de notre réunion d’avril, nous avons discuté avec Julien Fournié, designer de mode, à partir des questions écrites que nous lui avions fait parvenir en amont. Il en ressort notamment une certaine aspiration du créateur aux moments d’acmé, d’intensité, qui se situent à la limite de la vie et de la mort, du rire et du tragique, de l’horreur et de la splendeur. Cette jouissance se retrouve dans ce qu’il donne à voir des corps, dans ce qu’il en dit et dans son dire.
Prochaine rencontre : le 20 mai à 20h30, au 76 rue des Saints-Pères.
Membres du vecteur : Geneviève Mordant, Pierre-Yves Turpin, Guido Reyna, Martine Bottin, Isabelle Lebihan, Marie Faucher-Desjardins, Elisabetta Milan Fournier, Ana Dussert, Baptiste Jacomino (coordinateur).
Responsable : Baptiste Jacomino
Contact : corpsy@enversdeparis.org

Vecteur Psynéma
Édito février 2025
La prochaine projection organisée par le vecteur Psynéma, suivie d’un débat avec les spectateurs, sera consacrée au film de Pedro Almodóvar LA PIEL QUE HABITO. Elle aura lieu le jeudi 5 juin 2025 à 20h, au cinéma Les 7 Parnassiens, 98 bd du Montparnasse, Paris 14e.
La Piel que habito (2011) est un film de Pedro Almodóvar dans lequel le cinéaste espagnol revisite le mythe de Frankenstein et du savant démiurge. Un chirurgien plasticien (Antonio Banderas), sous prétexte de vengeance et pour créer un être à l’image de sa femme disparue, a mis au point, grâce à la transgénèse, une peau synthétique. Telle une araignée, il y a emprisonné sa « proie » (Elena Anaya), après lui avoir fait subir un changement de sexe. Abandonnant les couleurs bariolées de ses films précédents pour une tonalité plus froide, en écho avec le discours de la science et l’art contemporain, Almodóvar met en lumière les liens troubles qui unissent le chirurgien et sa victime. Celle-ci, confrontée au réel de sa perte d’identité sexuée, devient pour son bourreau pur objet de jouissance. Pour exister en tant que sujet du désir, elle recourt à la création, qui passe par l’écriture et la confection de poupées, inspirée des œuvres de Louise Bourgeois, autant de modes de jouissance qui lui permettent d’« habiter sa peau ». Pedro Almodóvar nous offre là un film très actuel, en lien avec notre thème, Fantasmes contemporains du corps, sur lequel nous aurons plaisir à débattre.
Marie Majour
Responsables du vecteur Psynéma : Marie Majour et Leila Touati
Nous contacter à : vecteur.psynema@gmail.com
Notre programmation 2025 en partenariat avec le cinéma, Les 7 Parnassiens se trouve sur le site « Multiciné » avec les liens pour l’achat d’un billet :
https://www.multicine.fr/evenements/37201-psychanalyse-et-cinema-saison-2025/

Vecteur Théâtre
Édito février 2025
Le dimanche 1er juin à 15h au théâtre de l’Odéon, Paris 6e, le collectif Théâtre et psychanalyse vous propose un événement préparatoire aux J55, autour de la pièce L’Hôtel du Libre-Échange de Georges Feydeau, mise en scène par Stanislas Nordey. Ce célèbre vaudeville hilarant qui tourne autour de l’adultère sera certainement un support formidable pour nous aider à saisir la question du comique, notamment dans son rapport avec le phallus. Et c’est Catherine Lazarus-Matet qui a accepté de venir participer à un débat avec le metteur en scène et animé par Hélène de La Bouillerie. Vous pouvez réserver vos places en envoyant un mail à l’adresse : theatreetpsychanalyse@gmail.com (prix des place 34€).

Vecteur Clinique et addictions
Édito février 2025
Loin de se satisfaire de l’hypothèse d’une maladie supposée, l’addiction, la pratique que nos
deux collègues exposeront à cette Conversation Clinique & Addictions du 7 mai dans le cadre du TyA-Envers de Paris, fera état d’un dialogue approfondi avec deux sujets très différents quoi que se reconnaissant, chacun, dans le terme d’addict. Cette pratique leur a permis, pour l’un, l’obtention d’une guérison de surcroît de l’addiction après un traitement minutieux des autres symptômes ; pour l’autre, l’hypothèse qu’il s’agirait d’un nouage symptomatique stabilisant le sujet et peut-être à respecter. Avec Krassimira Totcheva et Coralie Haslé. Renseignements et inscriptions sur addicta.org

REVUE HORIZON
Édito février 2025
Le dernier numéro de notre bulletin, Horizon 69, est disponible à la librairie de l’ECF.
Pour l’achat on-line : www.ecf-echoppe.com
Édito février 2025
Nous vous souhaitons un très beau mois de mai et nous vous attendons nombreux aux événements de L’Envers de Paris
Cinzia Crosali,
directrice de L’Envers de Paris.