Édito avril 2025

L’argument des prochaines Journées de l’ECF, transmis par la Directrice Laura Sokolowsky, est désormais disponible !
Ce document offre un éclairage précieux sur cet événement majeur qui se déroulera, le 15 et 16 novembre prochains, aux Palais des Congrès de Paris, sous le titre Le Comique dans la clinique.
Ce thème n’intéresse pas seulement les psychanalystes, il invite également tous les acteurs du champ culturel et social à participer aux Journées 55. Les interlocuteurs habituels de L’Envers de Paris y sont ainsi conviés : artistes, enseignants, éducateurs, chercheurs, ainsi que des professionnels du théâtre et du cinéma, des arts figuratives, de la musique, de la littérature..

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Édito mars 2025

Mars est aussi le mois du printemps et de son réveil ; nous sommes sensibles à tous les types de réveils, car c’est le réveil qui nous oriente avec les effets du réel et ses irruptions. L’émergence du réel est précisément ce qui nous réveille, le réel affecte le corps et produit des tensions insupportables, dues au fait qu’on se cogne à l’impossible. Même s’il nous est impossible de nous réveiller complètement, nous pouvons néanmoins avoir un désir de réveil et énoncer avec Jacques-Alain Miller que cet impossible « n’interdit pas de le prendre pour fin, ce réveil…

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Édito mai 2025

Vous avez reçu l’argument, l’appel à contribution et le blog concernant les prochaines Journées de l’ECF, qui se dérouleront, les 15 et 16 novembre prochains, au Palais des Congrès de Paris, sous le titre  Le comique dans la clinique.

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Édito avril 2025

L’argument des prochaines Journées de l’ECF, transmis par la Directrice Laura Sokolowsky, est désormais disponible !
Ce document offre un éclairage précieux sur cet événement majeur qui se déroulera, le 15 et 16 novembre prochains, aux Palais des Congrès de Paris, sous le titre Le Comique dans la clinique.
Ce thème n’intéresse pas seulement les psychanalystes, il invite également tous les acteurs du champ culturel et social à participer aux Journées 55. Les interlocuteurs habituels de L’Envers de Paris y sont ainsi conviés : artistes, enseignants, éducateurs, chercheurs, ainsi que des professionnels du théâtre et du cinéma, des arts figuratives, de la musique, de la littérature..

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Édito mars 2025

Mars est aussi le mois du printemps et de son réveil ; nous sommes sensibles à tous les types de réveils, car c’est le réveil qui nous oriente avec les effets du réel et ses irruptions. L’émergence du réel est précisément ce qui nous réveille, le réel affecte le corps et produit des tensions insupportables, dues au fait qu’on se cogne à l’impossible. Même s’il nous est impossible de nous réveiller complètement, nous pouvons néanmoins avoir un désir de réveil et énoncer avec Jacques-Alain Miller que cet impossible « n’interdit pas de le prendre pour fin, ce réveil…

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Édito juin 2025

Édito février 2025

Cinzia Crosali,
directrice de l’EdP

Chers membres et amis de L’Envers de Paris,
Nous vous rappelons deux évènements majeurs de notre champ :

– Le Congrès de l’EuroFédération de Psychanalyse, PIPOL 12 qui se tiendra les 12 et 13 juillet 2025 à Bruxelles, sous le titre :  Malaise dans la famille.
https://www.europsychoanalysis.eu/malaise-dans-la-famille-pipol-12/

– Les Journées de l’ECF, qui se dérouleront, les 15 et 16 novembre prochains, au Palais des Congrès de Paris, sous le titre : Le comique dans la clinique.
https://www.causefreudienne.org/evenements/le-comique-dans-la-clinique/

Le mois de juin s’ouvre à L’Envers de Paris avec nombreux évènements, en lien avec notre sujet de recherche : Fantasmes contemporains du corps. Nous poursuivons notre travail sur ce thème, en nous appuyant sur la notion du fantasme, dans sa double fonction : d’une part, faire barrière à la jouissance, et d’autre part, permettre de récupérer des bribes de jouissance, comme on peut le voir dans la construction que Freud fait du fantasme « On bat un enfant [1] ». La jouissance dont il est question ici est celle du corps, le corps vivant, dont la jouissance est directement connectée au langage. Jacques-Alain Miller souligne cette corrélation entre fantasme et langage dans un passage de son cours du 1982 quand il dit : « Le fantasme n’est pas une fonction annexe. Le fantasme est la condition même pour que le sujet puisse s’instituer dans le signifiant. C’est la condition même pour que du signifiant puisse se représenter auprès d’un autre signifiant [2] ». Notre recherche sur les fantasmes contemporains du corps, prend en compte cette indication ainsi que ses implications pour la clinique et la civilisation.

Vous trouverez plusieurs textes sur ce thème sur le site de L’Envers de Paris 


[1]. Freud S., « Un enfant est battu, contribution à la connaissance de la genèse des perversions sexuelles » (1919), Névrose, psychose et perversion, Paris, PUF, 1973.
[2]. Miller J.-A., « L’orientation lacanienne. Du symptôme au fantasme et retour », enseignement prononcé dans le cadre du département de psychanalyse de l’université de Paris 8, cours du 2 février 1982, inédit.

Édito février 2025

La parole maintenant à la déléguée des Cartels pour L’Envers de Paris.

Cartels

Édito février 2025

Entre PIPOL 12, Malaise dans la famille, au mois de juillet et les prochaines Journées de l’École de la Cause freudienne, Le comique dans la clinique, les cartels de Lacan sont bien au rendez-vous. C’est pourquoi la fine équipe de Paris-Cartels, vous invite à lire cet article de Frédérique Bouvet, car la famille est aussi prise dans l’époque du « pire que le père [3] ». Le discours analytique nous invite à se passer du père, ainsi il devient possible qu’« avec du pire, faire du rire, non du père [4] ».

Cartello n° 40 : /newsletters/du-pere-au-pire/

Stéphanie Lavigne : Contact cherche cartels


[3]. Miller J.-A., Comment finissent les analyses. Paradoxes de la passe. Paris, Navarin éditeur, 2022, p. 128.
[4]. Miller J.-A, « Conversation d’actualité avec l’École espagnole du Champ freudien », La Cause du désir, n° 108, juin 2021, p. 54.

Édito février 2025

Et maintenant la parole aux responsables des vecteurs et des groupes de l’Envers de Paris, qui nous informent sur les activités et les évènements du mois de juin :

Vecteur Lectures freudiennes

Édito février 2025

Nous continuons de lire et de traduire l’article de Freud : « Ein Kind wird geschlagen – Un enfant est battu », dans ce paragraphe Freud explore le fantasme d’être battu pour les deux sexes. Il insiste sur le fait que pour la fille comme pour le garçon c’est l’amour ravalé (erniedrigtes Geliebtwerden) pour le père qui est à l’origine du fantasme.

Citons-le dans notre traduction : 

Le fantasme masculin inconscient ne s’entendait pas donc originellement :  je suis battu par le père, comme nous l’avions d’abord provisoirement établi mais bien plutôt : je suis aimé par le père […] Le fantasme d’être battu du petit garçon est donc dès le début un fantasme passif, effectivement issu de la position féminine à l’égard du père. Il correspond tout comme le fantasme féminin (celui de la fille) au complexe d’Œdipe […] dans les deux cas le fantasme d’être battu dérive du lien incestueux au père. 

Nous nous sommes retrouvés chez Susanne Hommel le mardi 27 mai à 21h. 

Contact : lectures-freudiennes@

Seminario Latino

Édito février 2025

Le SLP vous invite le 11 juin à sa prochaine soirée intitulée : HARCÈLEMENT.

Le harcèlement scolaire, qui occupe aujourd’hui une place centrale dans les discours gouvernementaux et médiatiques, accompagne l’institution scolaire depuis ses origines.

Dans la parole des jeunes que nous recevons, le harcèlement apparaît de plus en plus comme un signifiant central, permettant de nommer une modalité de lien marquée par la violence, l’agressivité, voire la haine. Ainsi, tant pour le soi-disant harcelé, que pour le harceleur et le témoin passif, le rapport à l’Autre se dessine sur un fond de tension, de menace voire d’effacement.

Face à ce malaise, la réponse de l’institution scolaire s’oriente souvent vers une tentative de rééducation du lien. Les comportements violents sont alors interprétés comme le signe d’un déficit en compétences émotionnelles et sociales chez les jeunes, qu’une éducation devrait combler par l’apprentissage.

Cependant, une telle lecture reste insuffisante. Car, comme l’indique Philippe Lacadée, « le harcèlement met en jeu la pulsion de mort, soit la haine qui s’adresse à l’être, réduisant l’autre à sa valeur d’objet de jouissance, voire de déchet.[5]» Il ne s’agit pas d’un échec éducatif, mais d’un mode de lien fondé sur une jouissance sans limites.

Signifiant omniprésent dans les écoles, le harcèlement dépasse cependant le cadre scolaire. C’est dans la société elle-même que ce signifiant s’est généralisé : le mobbing, le harcèlement sexuel, le cyberharcèlement, le stalking… Un « harcèlement pour tous » ?
Comment lire les différentes situations de harcèlement, qui touchent au lien social et au rapport du sujet à ce qui fait altérité en lui ?

Rendez-vous le mercredi 11 juin à 21h00, à la Maison de l’Amérique Latine, 217 Bd Saint Germain, 75007 Paris.

Soirée en présentiel et en français. Pas d’inscription requise.

Nous vous attendons nombreux !

Contact : seminario-latino-de-paris@


[5]. Lacadée P., « Harcèle-ment à l’erre du numérique », L’Hebdo-Blog, n° 338, disponible sur internet.

Vecteur Lectures cliniques

Édito février 2025

La seconde année du cycle 2023-2025 sur « La clinique différentielle » s’est ouverte en octobre pour une année scolaire. Durant cette période, le vecteur se réunira cinq fois, chaque fois en présence d’un invité extime. Il a déjà reçu Adela Bande-Alcantud, Ricardo Schabelman, Ariane Chottin et Cinzia Crosali. Au mois de juin, pour le dernier rendez-vous, il accueillera Pascale Fari.
Le vecteur est l’occasion de prendre la parole, de présenter un exposé et d’en débattre à plusieurs. Pour que chacun puisse présenter son travail, le nombre de participants est limité.
La commission d’organisation du vecteur est composée de : Andréa Castillo, Noa Farchi, Caroline Happiette, Pauline Préau et Sophie Ronsin.

Responsables : Caroline Happiette et Sophie Ronsin

Contact : vlc.enversdeparis@

Vecteur Psychanalyse et littérature

Édito février 2025

Dans la continuité de l’étude par le vecteur de la fonction et de l’usage de la coupure dans l’écriture de Chantal Thomas, Marie-Christine Baillehache présentera le chapitre XXII, intitulé « Coupure et fantasme »du Séminaire de Lacan, Le Désir et son interprétation[6]. Dans le chapitre précédent, présenté en mai par Françoise Burlot, Lacan fait valoir que l’objet  est un objet qui se coupe et dont l’usage se structure en scansion. À sa fonction de mutilation d’une part de satisfaction de corps, il ajoute la fonction de passage de cet objet a au symbolique. Avec le chapitre XXII, il s’agira de lire pas à pas le prolongement que Lacan apporte avec précision sur la nature de cet objet a, sur sa fonction de coupure et sur son articulation, au-delà du fantasme, avec le processus de création littéraire. La nouvelle de Chantal Thomas « De l’huitre », tirée de son recueil La Vie réelle des petites filles[7]permettra de mettre en lumière l’usage spécifique que cette écrivaine fait de la coupure dans ce court récit et l’effet recherché et produit sur son lecteur.

Le vecteur se réunira par Zoom, le lundi 16 juin à 20h, pour continuer à élaborer ce point de la coupure, essentiel à l’écriture de Chantal Thomas et à la psychanalyse.

Contact : M-C Baillehache : litterature@



6. Lacan J., Le Séminaire, livre VI, Le Désir et son interprétation, texte établi par J.-A. Miller, Paris, La Martinière/le Champ freudien, 2013.
7. Thomas C., La Vie réelle des petites filles, Paris, Gallimard, 1995.

Vecteur Le corps, pas sans la psychanalyse

Édito février 2025

Lors de notre rencontre de mai, Geneviève Mordant a présenté un texte issu de nos échanges avec Julien Fournié, créateur de mode. Elle pointe l’insistance du designer sur ce que sa création doit à un travail de destruction. Elle le lit à la lumière d’une phrase de Lacan dans le Séminaire VII, L’Éthique de la psychanalyse : « La fonction du beau étant précisément de nous indiquer la place du rapport de l’homme à sa propre mort et de ne nous l’indiquer que dans un éblouissement.[8] » 

Prochaine rencontre : le 17 juin, au 76 rue des Saints-Pères.

Membres du vecteur : Geneviève Mordant, Pierre-Yves Turpin, Guido Reyna, Martine Bottin, Isabelle Lebihan, Marie Faucher-Desjardins, Elisabetta Milan Fournier, Ana Dussert, Baptiste Jacomino (coordinateur).

Responsable : Baptiste Jacomino
Contact : corpsy@



8. Lacan J., Le Séminaire, livre VII, L’Éthique de la psychanalyse, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 1986, p. 342.

Vecteur Psynéma

Édito février 2025

La prochaine projection organisée par le vecteur Psynéma, suivie d’un débat avec les spectateurs, sera consacrée au film de Pedro Almodóvar LA PIEL QUE HABITO. Elle aura lieu, le jeudi 5 juin 2025 à 20h, au cinéma Les 7 Parnassiens, 98 bd du Montparnasse, Paris 14e.

La Piel que habito (2011) est un film de Pedro Almodóvar dans lequel le cinéaste espagnol revisite le mythe de Frankenstein et du savant démiurge. Un chirurgien plasticien (Antonio Banderas), sous prétexte de vengeance et pour créer un être à l’image de sa femme disparue, a mis au point, grâce à la transgénèse, une peau synthétique. Telle une araignée, il y a emprisonné sa « proie » (Elena Anaya), après lui avoir fait subir un changement de sexe. Abandonnant les couleurs bariolées de ses films précédents pour une tonalité plus froide, en écho avec le discours de la science et l’art contemporain, Almodóvar met en lumière les liens troubles qui unissent le chirurgien et sa victime. Celle-ci, confrontée au réel de sa perte d’identité sexuée, devient pour son bourreau pur objet de jouissance. Pour exister, il/elle recourt à la création, qui passe par l’écriture et la confection de poupées (inspirée des œuvres de Louise Bourgeois), dont la peau est figurée par des morceaux de tissus, autant de modes de jouissance qui lui permettent d’« habiter sa peau ». Si, comme le dit Almodóvar : « Il y a quelque chose d’intouchable, d’inaccessible à la science, qui renvoie à l’identité de la personne », le titre La piel que habito résonne avec la formule lacanienne : Le corps, le parlêtre ne l’est pas, « l’homme dit que son corps, il l’a », précise Lacan[9]. L’homme adore son corps dans la mesure où il y trouve sa consistance imaginaire. Tant qu’on reste captif de sa forme, qui impose l’idée de son unité, on ne s’aperçoit pas que le corps est fait de pièces détachées, indique J.-A. Miller[10]. Avec ce film, déjà très actuel en 2011, Pedro Almodóvar nous amène à explorer la question du corps au-delà de l’image, soit la question du corps parlant qui noue la parole à la substance jouissante. 

Responsables du vecteur Psynéma : Marie Majour et Leila Touati.

Nous contacter à : vecteur.psynema@



9. Lacan J., Le Séminaire, livre XXIII, Le Sinthome, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 2005, p. 154.
10. Cf. Miller J.-A., « L’orientation lacanienne. Pièces détachées », enseignement prononcé dans le cadre du département de psychanalyse de l’université de Paris 8, cours du 17 novembre 2004, inédit. 


Notre programmation 2025 en partenariat avec le cinéma Les 7 Parnassiens se trouve sur le site « Multiciné » avec les liens pour l’achat d’un billet.

Vecteur Théâtre

Édito février 2025

Le dimanche 1er juin à 15h au théâtre de l’Odéon, dans le 6arrondissement de Paris, le collectif Théâtre et psychanalyse vous propose un évènement préparatoire aux J55, autour de la pièce, L’Hôtel du Libre-Échange de Georges Feydeau, mise en scène par Stanislas Nordey. Ce célèbre vaudeville hilarant qui tourne autour de l’adultère sera certainement un support formidable pour nous aider à saisir la question du comique, notamment dans son rapport avec le phallus. Catherine Lazarus-Matet a accepté de venir participer à un débat avec le metteur en scène, animé par Hélène de La Bouillerie.

Vous pouvez réserver vos places en envoyant un mail à l’adresse : theatreetpsychanalyse@ (prix des places 34€).

Vecteur Clinique et addictions

Édito février 2025

La prochaine conversation aura lieu mercredi 4 juin 2025 à Paris sous le titre : L’institution réelle : Le lien social, c’est le symptôme : il s’instaure de la rencontre des singularités. De même, les institutions en sont une émanation fondatrice. C’est dire qu’il y a un réel auquel elles répondent. Il convient donc de ne pas l’idéaliser pour en instaurer la fonction. Avec Marco Androsiglio et Pierre Sidon.

Renseignements et inscriptions sur addiction.org/conversations

REVUE HORIZON

Édito février 2025

Le dernier numéro de notre bulletin, Horizon 69, est disponible à la librairie de l’ECF.

Pour l’achat on-line : www.ecf-echoppe.com

Édito février 2025

En vous souhaitant un très beau mois de juin, nous vous attendons nombreux aux évènements de L’Envers de Paris.

Cinzia Crosali,
directrice de L’Envers de Paris.