vecteur théâtre & psychanalyse
Collectif, Responsable Hélène de La Bouillerie
Le collectif Théâtre et psychanalyse travaille depuis cinq saisons autour de l’organisation de rencontres avec des metteurs en scène à l’issue de représentations théâtrales à Paris, auxquelles sont associées un invité psychanalyste, membre de l’École de la Cause freudienne. Notre axe de travail est l’établissement d’un dialogue avec des artistes très engagés dans cet art de la parole singulière qui fut une référence centrale du premier enseignement de Lacan. Nous interrogeons ainsi le choix des textes, la perspective de son interprétation par la mise en scène, sur fond d’analyse des sujets convoqués sur scène et des enjeux politiques contemporains dont ils témoignent. Le collectif se réunit pour travailler à la préparation de ces débats : lecture analytique de la pièce, recherches sur l’auteur, sur le metteur en scène. Plus d’une cinquantaine de rencontres ont eu lieu dans les théâtres publics et privés de Paris, autour de textes classiques – Molière, Corneille, Shakespeare ou d’auteurs modernes et contemporains et de créations. De nombreux textes issus de ces rencontres sont disponibles sur le site de L’Envers de Paris ainsi que des enregistrements audios et vidéos.
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actualités…
Nos travaux…
Deux personnages d’exception
Il ne s’agit pas ici d’une ségrégation subie, mais d’une volonté d’affirmation narcissique qui dans les deux cas conduit au triomphe de la pulsion de mort aux dépens du sujet.
Les soirées du collectif «Théâtre et psychanalyse» ont été cette année l’occasion de rencontrer deux personnages d’exception qui auront tous deux exemplifié deux modalités d’inscription dans le lien social basées sur l’exclusion choisie. (…) par Philippe Benichou
Soudain l’été dernier
« Ce qui me passionne dans Soudain l’été dernier, c’est la manière dont la réalité se révèle sous les airs du plus terrifiant des fantasmes ». C’est ainsi que Stéphane Braunschweig présente ce qui fait la valeur de cette pièce de Tennessee Williams qu’il met en scène au Théâtre de l’Odéon. Est-ce cette réalité qui heurta l’auteur au point qu’il dit avoir quitté la projection du film qui en fut tiré, horrifié par une approche littérale qui en méconnaissait la dimension métaphorique ? (…) Philippe Benichou
Entretien avec Aurélie Van den Daele
Agnès Vigué-Camus : Vous avez écrit que Les Métamorphoses vous poursuivent depuis l’enfance. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?
Aurélie Van den Daele : J’étais très intéressée par ces histoires fantastiques, par le côté ancestral, archaïque, qui me permettait d’expliquer un monde que je ne comprenais pas tout à fait. Enfant, j’étais une très grande lectrice ; ensuite, au lycée, on a travaillé sur la destinée et j’avais choisi de montrer comment la notion de fatalité, de tragique, est inscrite dans la mythologie.
Entretien avec Julie Duclos
Philippe Benichou : Pouvez-vous nous dire ce qui vous a amené à la mise en scène ?Julie Duclos : Je suis née dedans en quelque sorte, une mère metteure en scène et professeure de théâtre à la fac, et un père acteur. Ils tenaient une école de théâtre ensemble et petite, je regardais les acteurs travailler. J’ai ensuite eu un parcours de comédienne, avec une formation de cinéma à Paris VIII et le Conservatoire national à Paris…
Métamorphoses
Samedi 4 mars 2017, à 20h, au Théâtre de l’Aquarium, La Cartoucherie.
D’après OVIDE et Ted Hughes. Mise en scène d’Aurélie Van Den Daele.
L’Envers de Paris vous donne rendez-vous pour un débat à l’issue de la représentation, avec Aurélie Van Den Daele, metteur en scène, et Marie-Hélène Brousse, psychanalyste, membre de l’Ecole de la Cause freudienne.
MAYDAY
Francesca Biagi-Chai, psychanalyste, membre de l’ECF, a accepté l’invitation de l’Envers de Paris de venir dialoguer avec Julie Duclos. Rdv mardi 28 février à 19h30 au Théâtre La Colline, Paris.
« La ronde » de Schnitzler ou de l’importance d’être importun
Ecrite en 1897, publiée en 1903, jouée en 1920, condamnée comme « œuvre pornographique d’un auteur juif » par les conservateurs antisémites autrichiens en 1921 puis brulée lors des autodafés de 1933, la pièce d’Arthur Schnitzler « La ronde » n’en finit de faire scandale. Traduite et scénarisée par Guy Zilberstein et mise-en-scène par Anne Kesler au Vieux-Colombier jusqu’au 8 Janvier, elle continue d’interroger notre 21° Siècle envahi par le discours de la science qui écrase toutes illusions désirantes et autorise toutes les formes de la pornographie, sur cette vérité que la psychanalyse vise et qui dérange : la sexualité comporte un impossible à dire. […] par Marie-Christine Baillehache
Théâtre et psychanalyse : Où les cœurs s’éprennent
Théâtre de la Bastille, samedi 14 janvier à 20h
Où les cœurs s’éprennent
Texte et mise en scène de Thomas Quillardet.
Invitée : Marie-Hélène Roch
Beckett : la viduité du regard
En 1958, S. Beckett écrit sa pièce « La dernière bande ». Dans un dispositif dépouillé, clos et sombre, un homme seul, Krapp, dialogue avec une bande magnétique enregistrée par lui-même 30 ans plus tôt. Cet homme, dont le nom résonne avec « crap » / « merde » en anglais, a un rapport profondément désaccordé au monde qui lui fait face et le regarde. Son rapport morcelé au corps et à la langue l’oblige à lutter âprement pour avoir le sentiment d’exister. Réécouter rituellement sa bande enregistrée […] Marie-Christine Baillehache