Le corps, pas sans la psychanalyse
Vecteur, responsable Geneviève Mordant
Au cours de cette nouvelle année nous voulons replacer la question du symptôme et du corps telle que l’on peut l’envisager dans la globalisation en tant qu’espace de société où toutes les barrières sont tombées, « espace où la catégorie du manque est obsolète », principalement sous les effets du capitalisme qui pousse sans cesse au plus-de-jouir.
S’ensuivent les dérèglements planétaires, le creusement des inégalités, les migrations de population, les nouvelles ségrégations sources de violences et de haines, les pandémies où les corps deviennent dangereux pour eux-mêmes et les uns pour les autres ; du coup les politiques se voient, à l’inverse, contraintes d’imposer de nouvelles normalités, avec une inflation du virtuel et du semblant au détriment du réel des corps.
Nous nous proposons de réfléchir aux recours auxquels, dès lors, chaque Un pris parmi tous les épars désassortis de la globalisation va pouvoir disposer, pour procéder à un vidage du trop de sens de son symptôme : aux attention givers pointés par l’économiste Robert Reich (voir les « Intuitions Milanaises » de Jacques-Alain Miller, Mental no 11&12) ; à la religion où l’être suprême est un semblant d’attention givers ; à la psychanalyse, où chac-Un va devoir s’inventer, par l’amour de transfert, son propre « passage d’un régime de jouissance à un autre, d’un régime de souffrance à un régime de plaisir ».
Geneviève Mordant
Nous continuerons nos réflexions lors de nos prochaines rencontres, à raison d’une fois par mois, les séances seront déterminées d’une fois sur l’autre.
Renseignements et inscriptions
Geneviève Mordant> Tél : 06 08 26 49 46
Nos travaux…
Le corps, pas sans la psychanalyse
Quand les futuristes et les médias répondent aux besoins de rêve des sujets contemporains en s’appuyant sur les avancées de la science, maintenant asservie aux lois des sociétés transnationales et du marché mondialisé, ils élaborent et diffusent un discours plein de promesses sur un progrès scientifique dont la réalité n’a rien à voir avec les démesures qu’ils annoncent… Par Par Geneviève Mordant
Une hystoire de Sindbad
On pourrait lier la confrontation perpétuelle du sujet humain aux multiples visages de la ségrégation, comme une histoire sans fin avec laquelle il doit constamment composer son destin et trouver son désir. (…)
par Guido Reyna
Rencontre avec Thomas Bellorini
On peut voir se former, se condenser, mais aussi changer, évoluer différentes ségrégations, comme changent et évoluent dans la réalité de notre époque les multiples identifications des sujets en fonction des contingences de lieu et de circonstances. (…) par Pierre-Yves Turpin
Les nouveaux visages de la ségrégation
Une soirée préparatoire à la Journée du 10 Juin de l’Envers de Paris sur “Les nouveaux visages de la ségrégation” aura lieu le Mercredi 26 Avril 2017, de 21 à 23 heures, atelier 7 du CentQuatre – Paris (5 rue Curial, 75019), en liaison avec L’Espace Psychanalytique d’Orientation et de Consultation (L’EPOC),
avec la participation de Thierry Jacquemin, psychiatre, psychanalyste membre de l’ECF, Geneviève Mordant et Guido Reyna, membres du Vecteur- recherche de l’Envers de Paris “Le corps, pas sans la psychanalyse”, et Thomas Bellorini, chef-de-chœur et metteur en scène d’un spectacle réalisé à partir de « Le dernier voyage de Sindbad » d’Erri de Luca, qui fait écho aux drames des migrants. (…)
Les nouveaux visages de la ségrégation
Une soirée de préparation à la Journée du 10 Juin de l’Envers de Paris sur le thème “Les nouveaux visages de la ségrégation” aura lieu le Mercredi 26 Avril 2017, de 21 heures à 23 heures au CentQuatre (5 rue Curial, 75019) avec la participation de Thierry Jacquemin, membre de l’ECF, de participants au Vecteur- recherche de l’Envers de Paris “Le corps, pas sans la psychanalyse”, et de Thomas Bellorini, chanteur et metteur en scène, en liaison avec “L’Espace Psychanalytique d’Orientation et de Consultation” (L’EPOC) – Geneviève Mordant
Le vidage du corps… pour trouver le vivant
Entretien avec Yuhsin U Chang, jeune plasticienne d’origine taïwanaise.