Édito décembre 2025

Édito novembre 2025

Chers membres et ami(e)s de L’Envers de Paris,
Le mois d’octobre s’ouvre sous le signe d’initiatives vivantes et porteuses, à L’Envers de Paris, ainsi qu’avec une intensification de la préparation des Journées 55 de l’École de la Cause freudienne qui se dérouleront les 15 et 16 novembre prochains, au Palais des Congrès de Paris, sous le titre : Le comique dans la clinique.

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Édito octobre 2025

Chers membres et ami(e)s de L’Envers de Paris,
Le mois d’octobre s’ouvre sous le signe d’initiatives vivantes et porteuses, à L’Envers de Paris, ainsi qu’avec une intensification de la préparation des Journées 55 de l’École de la Cause freudienne qui se dérouleront les 15 et 16 novembre prochains, au Palais des Congrès de Paris, sous le titre : Le comique dans la clinique.

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Édito novembre 2025

Chers membres et ami(e)s de L’Envers de Paris,
Le mois d’octobre s’ouvre sous le signe d’initiatives vivantes et porteuses, à L’Envers de Paris, ainsi qu’avec une intensification de la préparation des Journées 55 de l’École de la Cause freudienne qui se dérouleront les 15 et 16 novembre prochains, au Palais des Congrès de Paris, sous le titre : Le comique dans la clinique.

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Édito octobre 2025

Chers membres et ami(e)s de L’Envers de Paris,
Le mois d’octobre s’ouvre sous le signe d’initiatives vivantes et porteuses, à L’Envers de Paris, ainsi qu’avec une intensification de la préparation des Journées 55 de l’École de la Cause freudienne qui se dérouleront les 15 et 16 novembre prochains, au Palais des Congrès de Paris, sous le titre : Le comique dans la clinique.

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Édito septembre 2025

Le mois de juin s’ouvre à L’Envers de Paris avec nombreux évènements, en lien avec notre sujet de recherche : Fantasmes contemporains du corps. Nous poursuivons notre travail sur ce thème, en nous appuyant sur la notion du fantasme, dans sa double fonction : d’une part, faire barrière à la jouissance, et d’autre part, permettre de récupérer des bribes de jouissance, comme on peut le voir dans la construction que Freud fait du fantasme…

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Édito décembre 2025

Édito février 2025

Cinzia Crosali,
directrice de l’EdP

Chers membres et ami(e)s de L’Envers de Paris,
Le moment est enfin arrivé ! Dans quelques jours se tiendra le grand évènement organisé par notre association en collaboration avec nos amis de l’ACF-ÎdF, intitulé : Fantasmes contemporains du corps. Vous trouverez ci-dessous l’affiche, l’argument ainsi que le programme de cette journée exceptionnelle, dédiée à l’exploration des fantasmes du corps à l’ère de l’intelligence artificielle, des transitions de genre, des mirages du transhumanisme, ainsi que des avancées remarquables de la science et de la technique.  
Vous êtes déjà nombreux à avoir confirmé votre présence.  Il vous reste encore quelques jours pour vous inscrire et nous rejoindre, le samedi 6 décembre, au 35 bis rue de Sèvres, 75006 Paris.

Édito octobre 2025

La parole maintenant à la déléguée des Cartels pour L’Envers de Paris, Stéphanie Lavigne, et aux responsables des vecteurs :

Cartels

Édito octobre 2025

Notre dernière soirée de rentrée des cartels, organisée sous le titre, « Comique dans la clinique, lecture en cartel », a permis la formation de huit nouveaux cartels. Cet événement annuel est l’occasion d’échanges à la fois sérieux et joyeux autour d’un franchissement du « je ne veux rien savoir », vers un désir qui produit des bouts de savoir, élaborés en cartel.

Je vous propose de découvrir le texte de Nayahra Reis, qui nous fait part des moments forts de cette belle soirée : Cliquez ici

 

Contact : Stéphanie Lavigne enversdeparis-cartels@causefreudienne.org

Vecteur Lectures freudiennes

Édito octobre 2025

Dans les dernières pages de son article « Ein Kind wird geschlagen – un enfant est battu », Freud fait trois assertions :

1/ S’il n’y a qu’une seule libido, les mouvements pulsionnels ne sont pas pour autant sexués, la première théorie de la bisexualité psychique issue du travail avec Wilhem Fliess réapparaît ici.
2/ La théorie de la protestation virile d’Adler se démontrerait plutôt dans ce fantasme d’être battu.
3/ C’est chez la fille qu’elle trouve pleinement son effectuation.

Citons Freud dans notre traduction :

« Au fond nous voyons seulement ceci que, chez les individus masculins et féminins se produisent des mouvements pulsionnels aussi bien masculins que féminins et que ceux-ci peuvent pareillement par refoulement devenir inconscients. La théorie de la protestation virile semble s’affirmer bien mieux face à l’épreuve des fantasmes d’être battu. Chez le garçonnet comme chez la petite fille le fantasme d’être battu correspond à une position féminine, donc à une installation sur la ligne féminine, et les deux sexes s’empressent de se détacher de cette position par le refoulement du fantasme. Toutefois la protestation virile ne semble aboutir à un plein succès que chez la fille, ici se construit un exemple vraiment idéal de l’effectuation de la protestation virile. »

Nous nous retrouverons chez Susanne Hommel, le mercredi 3 décembre à 21h. Contact : lectures-freudiennes@enversdeparis.org

Seminario Latino

Édito février 2025

En décembre, le Seminario Latino de L’Envers de Paris poursuit son cycle d’études, « Signifiants dans l’air du temps » et prépare sa dernière soirée de l’année. Celle-ci aura lieu le mercredi 3 décembre en présence d’Adriana Campos comme invitée et sera consacrée au thème de la liberté et de l’autonomie.

La quête d’autonomie en tant qu’idéal ne date pas d’hier. Le concept est connu depuis la Grèce antique, inaugurant l’idée d’autonomie politique de la Cité. L’autonomie s’orientera par la suite vers l’individu, notamment à partir de Kant et du siècle des Lumières, rendant chacun responsable de se gouverner lui-même.
Cette idée, d’abord pensée comme une émancipation, s’est transformée en norme sociale. Aujourd’hui, l’État, représenté par l’Éducation Nationale, les établissements de santé ou encore par les services d’accompagnement socio-professionnel, pousse les individus à devenir « autonomes » : chacun doit être capable d’assumer seul ce qui relevait autrefois des autorités ou de la collectivité.
L’impératif contemporain d’autonomie reconfigure notre rapport à l’Autre : la solitude se mue en isolement et les mouvements d’émancipation des années soixante à soixante-dix se réduisent à des revendications individuelles ou communautaires. Une confusion entre liberté et autonomie nous amène à nous poser la question de notre lien à l’Autre.
Sommes-nous passés de l’aspiration à l’injonction de l’autonomie ?
Comment penser cette injonction à l’autonomie au regard de la psychanalyse ? L’autonomie telle qu’elle est valorisée aujourd’hui favorise-t-elle un renforcement du surmoi contemporain ? Comment cet impératif d’autonomie fait-il symptôme dans notre clinique ?

 

Responsables : Flavia Hofstetter et Nayahra Reis
Contact : seminario-latino-de-paris@enversdeparis.org

 

Vecteur Lectures cliniques

Édito février 2025

La prochaine réunion du vecteur lectures cliniques, en présence de Ève Miller-Rose, porte sur le texte de Jacques-Alain Miller « La passion du névrosé 1 ». Lors de la réunion du vecteur en novembre, avec Camilo Ramirez, nous avons lu et discuté des extraits du Séminaire I de Jacques Lacan. Dans ses leçons XXI et XXII, Lacan évoque les trois passions de l’être – l’amour, la haine et l’ignorance comme une triade constituant trois modalités du transfert. L’accent qu’il y donne à la passion de l’ignorance pour « la réalisation de l’être », son rapport à la fonction de la parole, et de ce fait, comme déterminant pour l’entrée en analyse est inattendu. Nous nous sommes penchés sur ces éléments, les travaux de Mara Volpi, d’Isabelle Servant et le cas de Margot Della Corte, qui ont donné des appuis essentiels pour avoir une saisie sur ce qu’est « la passion de l’ignorance ».
Nous allons poursuivre cette étude, le 13 décembre 2025, avec les commentaires d’Athina Georgaraki et de Vassilis Plageras sur « La passion du névrosé » de J.-A. Miller et autour d’un cas clinique que présente Aline Bemfica.


1. J.-A. Miller, La Cause du désir, n° 93, septembre 2016, p. 112-122.

Contact : vlc.enversdeparis@gmail.com

Responsable : Noa Farchi
La commission d’organisation : Andrea Castillo, Jorge Mourao, Ceylin Ozcan, Karine Vincent et Jérémie Wiest.

Vecteur Psychanalyse et littérature

Édito février 2025

Pour Chantal Thomas, « Le bord de l’eau – cette marge de contact où sable et eau s’entremêlent – est indissociable de [son] sentiment de l’existence ». Cette présence toujours là et continuellement changeante du littoral près duquel elle a passé son enfance et qui suffisait à sa jouissance de corps sans qu’elle rêve d’un ailleurs, est ce qui ne cesse pas de lui donner le gout d’écrire et de recommencer autrement. Et si pour elle, « on nage comme on écrit » c’est qu’elle trouve dans ces deux activités « un bonheur du corps » et « une incroyable puissance poétique du langage». A partir du plaisir solitaire et exclusif pour la nage de sa mère et du gout pour les marches silencieuses de son père taciturne qui la constituent, Chantal Thomas assure son écriture en passant du pôle du silence au pôle de l’instant.
C’est ce que notre vecteur éclairera et démontrera par ses lectures partagées de Souvenirs de la marée basse 2 et de De sable et de neige 3.

Le vecteur Psychanalyse et Littérature se réunira, le lundi 22 décembre à 20 h, par Zoom.

1. Thomas C., L’étreinte de l’eau, Paris, éd. Artaud, 2023, p. 9-57.
2. Thomas C., Souvenirs de la marée basse, Paris, Seuil, 2017.
3.Thomas C., De sable et de neige, Paris, éd. Mercure de France, 2021.

Le vecteur Psychanalyse et Littérature reste ouvert.
Contact : M.-C. Baillehache : 0642233703, litterature@enversdeparis.org

Vecteur Le corps, pas sans la psychanalyse

Édito octobre 2025

Lors de notre réunion de novembre nous avons reçu Luc Schuhmacher (https://lucschuhmacher.com/), artiste qui nous a présenté certains de ses travaux. En écho au thème de la suture qui nous occupe cette année, nous avons notamment été attentifs à trois pièces. La première était constituée d’un « livre-monstre » intitulé Histoire sans anesthésie qu’on ne peut pas ouvrir parce que les pages en ont été cousues. D’autres pièces relèvent de ce que Luc Schuhmacher appelle des « couchés sur le papier ». Ce sont des écrits illisibles notés dans le noir qui s’apparentent à des lignes étroitement liées entre elles. La troisième pièce est sonore : elle est enregistrée en « tourné-monté » de sorte que l’ensemble est à la fois décousu et cousu. En nous parlant, il arrive que Luc Schuhmacher dise : « il faut que je retrouve le lien » : de ça et du reste nous pourrons rediscuter lors d’une nouvelle rencontre à son atelier dans quelques mois.

Prochaine rencontre : 2 décembre à 20h30 au 76 rue des Saints-Pères. La rencontre portera sur un texte d’Éric Laurent sur la suture.
 
Membres du vecteur : Geneviève Mordant, Pierre-Yves Turpin, Guido Reyna, Martine Bottin, Marie Faucher-Desjardins, Jaison Karukuttiharan, Ana Dussert, Anne-Marie Rieu-Foucault,Marilena Moustaka, Baptiste Jacomino (coordinateur).
 
Responsable : Baptiste Jacomino
Contact : corpsy@enversdeparis.org 

Vecteur Psynéma

Édito février 2025

La prochaine projection organisée par le vecteur Psynéma, suivie d’un débat, sera consacrée au film LES INNOCENTS de Jack Clayton.

Projection prévue le samedi 13 décembre à 14h au Patronage Laïque Jules Vallès : 72, Av. Felix Faure, Paris 15e.

Les Innocents, film de Jack Clayton (1961), avec Deborah Kerr et Michael Redgrave.
Les Innocents est un film britannique réalisé par Jack Clayton, adapté de la célèbre nouvelle d’Henry James, Le Tour d’écrou.
Engagée par un riche célibataire (Michael Redgrave) pour s’occuper de sa nièce Flora et de son neveu Miles, devenus orphelins, Miss Giddens (Deborah Kerr) arrive au manoir de Bly House, en Angleterre. L’histoire se déroule à la fin du XIXe siècle, dans un monde puritain qui n’est pas sans laisser transparaître une violence du désir à peine contenue.
Miss Giddens, s’occupant tendrement des deux enfants, pressent néanmoins très vite – d’abord imperceptiblement – qu’une atmosphère inquiétante règne dans le labyrinthique et spacieux Bly House : un regard fantomatique et évanescent semble en effet la fixer de nulle part. Elle se persuade peu à peu que les deux enfants sont possédés par les esprits malfaisants de l’ancienne gouvernante et de son amant, le valet Peter Quint, morts depuis peu. Commence alors une spirale de tourments et de vertiges…
Ce remarquable film est sans doute la meilleure adaptation cinématographique de la nouvelle d’Henry James. S’y nouent singulièrement la vie, la mort et la perte de l’innocence, dont Freud s’est avisé avec son « concept » de pulsion de mort. Dans un esprit un peu joycien nous sommes, avec ce film, transportés dans un lieu de rencontre impossible, où les morts visitent les vivants pour leurs délivrer leur énigmatique message…

 

Responsables du vecteur Psynéma : Marie Majour et Leila Touati.
Nous contacter à : vecteur.psynema@gmail.com

 

Vecteur Théâtre

Édito octobre 2025

Le vecteur Théâtre et psychanalyse a eu le plaisir de rencontrer Éric Feldman, dans le cadre de sa pièce : « On ne jouait pas à la pétanque dans le ghetto de Varsovie », le 19 octobre dernier au Théâtre du Petit Saint-Martin. Ce fut une rencontre enseignante, permettant de cerner les ressorts et maniements du comique dans la transmission du lourd héritage de la Shoah et ce, dans la perspective des 55e Journées de l’ECF. Le comédien et interprète a également pu témoigner de l’articulation entre sa création et son expérience de la psychanalyse.

Bord de scène avec Éric Feldman, interviewé par Eva Carrere Naranjo et Philippe Benichou

Le vecteur a aussi organisé un bord plateau le 23 novembre à l’issue de la représentation d’ Oh les Beaux jours de Beckett, avec le metteur Alain Françon et le comédien Alexandre Ruby. La discussion fut vivante et passionnante nous montrant à quel point l’écriture de Beckett restait inédite encore aujourd’hui. Des ponts entre psychanalyse et théâtre ont ainsi pu se tisser à partir d’une certaine extimité.
Nous organiserons une prochaine rencontre du vecteur en janvier et ce afin de finaliser ensemble la programmation des spectacles de 2026 qui est toujours en cours.

 

Responsables du vecteur : Hélène de La Bouillerie, Bellanco Olivia et Eva Carrere Naranjo.

Contact : theatreetpsychanalyse@gmail.com 

Vecteur Clinique et addictions

Édito février 2025

Le vecteur Clinique et Addiction a tenu sa première conversation de l’année en novembre, qui a réuni environ 25 personnes. À partir d’un cas clinique présenté par Mathilde Braun, nous avons lancé le thème de l’année « Créations ! » et proposé comme fil rouge le texte de Jacques-Alain Miller, « le Salut par les déchets ». Pour poursuivre, nous nous retrouverons le 17 décembre avec un cas clinique présenté par Coralie Haslé, texte intitulé « Assonances et métonymies : de l’impasse psychique à l’escabeau », qui mettra en avant la place qu’occupe l’atelier théâtre chez un patient complètement empêché, en donnant une place à sa lalangue.

Mathilde Braun et Coralie Haslé, co-responsables du vecteur. 

REVUE HORIZON

Édito février 2025

Nous avons le plaisir d’annoncer l’imminente parution du nouveau bulletin : Horizon 70, sous le titre subversif : Les illusions de la gentillesse.

Lisons la présentation de ce numéro d’Agnès Vigué-Camus, rédactrice en chef, de la publication :

« Alors que la méchanceté de l’Autre affleure dans les discours et devient un sujet d’angoisse, – on s’arrache L’heure des prédateurs de Giulino Da Empoli dans les librairies – il peut sembler incongru de s’intéresser aux « illusions de la gentillesse ». Pourtant ce titre dit bien l’époque : une gentillesse en trompe-l’œil, tramée d’empathie, de bienveillance, dont nous sommes accablés. Ne voilà-t-il pas que le consentement des amateurs de pratiques SM doit maintenant être scruté avant et pendant, et que l’accès à des pommades, onguents et autres couvertures doit leur être ménagé ? [1] Toutefois, derrière ces voiles, on distingue quelque chose de plus sombre. L’instant de voir n’est plus qu’un clin d’œil, qui suffit à dissiper l’illusion d’optique. La gentillesse pourrait bien prendre une valeur contraphobique face à l’inquiétude qui s’empare des foules et s’immisce au plus profond des corps. Les appels à venir en aide à son prochain, en effet, n’ont jamais été aussi pressants. L’on constate d’ailleurs que cette exigence se propage dans le domaine social via un certain nombre de pratiques. L’empathie, tant prônée aujourd’hui, suppose une attention, une présence au prochain perçu comme un autre moi-même. Freud rejetait l’idée d’amour du prochain.
Le discours analytique permet-il une certaine clairvoyance à l’égard de quelques des illusions de notre époque ? Ce nouveau numéro d’Horizonpropose au lecteur de s’aventurer dans le vif d’une recherche ».


[1] Cf. l’article de Stella Harrison dans ce numéro.

Édito février 2025

Ce mois de décembre marque la fin de notre mandat. Ces deux années se sont écoulées à une grande vitesse, riches en évènements, en rencontres marquantes, portées par un désir joyeux de savoir et de transmission. Ma première pensée va à la présidente de l’ECF et de L’Envers de Paris, Anaëlle Lebovits-Quenehen, que je remercie pour la confiance qu’elle m’a accordée ; ainsi qu’à la vice-présidente de l’ECF Laura Sokolowsky, pour son écoute attentive et son soutien constant. J’adresse également ma profonde reconnaissance aux membres du bureau : Olivier Miani, trésorier, Chicca Loro, secrétaire et Stéphanie Lavigne, déléguée des cartels, pour leur engagement et leur collaboration tout au long de ces deux années partagées, faites de travail à plusieurs et d’invention pour orienter l’association. Je souhaite souligner particulièrement l’apport précieux d’Olivier Miani, dont l’investissement a largement dépassé les limites de sa fonction.  
Un grand merci va aussi aux responsables des vecteurs et des groupes de travail, sans qui L’Envers de Paris n’existerait pas : leur capacité remarquable à fédérer, animer et orienter le désir des adhérents, ainsi qu’à organiser des évènements dans la cité, a été essentielle pour la diffusion et l’étude de la psychanalyse. Je remercie tout autant les responsables des différentes commissions – relecture des textes, diffusion de proximité et sur les réseaux sociaux, gestion des réunions en Zoom.
Je souhaite exprimer mes félicitations et mes remerciements chaleureux à la rédactrice en chef, Agnès Vigué-Camus, ainsi qu’à son équipe, pour l’excellent travail accompli dans la réalisation des numéros 69 et 70 de notre Bulletin Horizon, références majeures par leur qualité rédactionnelle, leur rigueur et leur richesse thématique.
À tous les membres et amis de L’Envers de Paris qui se mobilisent pour animer les évènements et faire vivre l’association, j’exprime ma profonde reconnaissance. Merci également à Franck Ragot et à Éric Le Maire pour leur expertise informatique et graphique.
Enfin, je tiens à remercier toutes les équipes mobilisées pour l’organisation de la journée du 6 décembre prochain : Fantasmes Contemporains du corps. Plus de quarante personnes œuvrent avec générosité pour assurer le succès de cette journée. Un merci particulier à Hélène Bonnaud, notre extime éclairée, et à tous les membres du Cartel de travail.

Je vous souhaite à toutes et tous un excellent mois de décembre riche de moments partagés au sein de notre association, ainsi que de très belles fêtes de fin d’année.

Cinzia Crosali
Directrice de L’Envers de Paris

Le comique dans la clinique, lecture en cartel

Le comique dans la clinique, lecture en cartel

Nayahra Reis

Le 16 octobre 2025, a eu lieu à l’École de la Cause freudienne, la soirée de rentrée des Cartels. Comme chaque année, sont présentés des textes de collègues, jeunes ou expérimentés, autour du lien entre le cartel et le thème des Journées annuelles de l’ECF. Cette année nous avons donc choisi, Le comique dans la clinique, lecture en cartel.

Spontanément, le cartel nous renvoie au travail sérieux des travailleurs décidés qui composent le petit groupe de 4+1. Toutefois, il n’est pas rare que les séances de cartel soient drôles et que l’on partage des moments d’« amusements sérieux [1] ». Si pour Lacan, le sérieux, c’est la série [2], dans l’homophonie de la langue, nous pouvons également entendre le jeu de mots : « Sérieux c’est la série… c’est rit !  [3] ».

Articuler le cartel au comique a exigé un travail rigoureux de préparation pour la soirée : recherche épistémologique, recherche de cartels sur le thème, choix de l’extime, sélection des intervenants et lecture attentive de leurs textes.

Nos invitées de cette année étaient, Chloé Fernando, jeune psychologue et Bénédicte Jullien, membre de l’ECF. Elles ont accepté de partager avec nous leurs élaborations autour du cartel et du comique. Notre extime était Hélène Bonnaud, membre de l’ECF.

Chloé Fernando a parlé de l’expérience de son premier cartel, issu d’un tirage au sort. De sa rencontre avec Le Séminaire V de Jacques Lacan, Les Formations de l’inconscient [4], dont a été extrait un savoir nouveau. Elle découvre la différence entre l’Autre et l’autre, ce que lui a permis de saisir, via l’histoire drôle apporté par Raymond Queneau à Lacan, en quoi le Witz se distingue du comique. En effet, Lacan situe le comique dans le registre imaginaire du petit autre, à la différence du trait d’esprit, qui nécessite le registre symbolique de l’Autre. Chez Chloé Fernando, ces découvertes ont eu un effet de surprise ; comme d’ailleurs chez l’auditeur avec ce « Arrière cocotte ! », que Lacan nomme la pointe finale de l’histoire drôle. La rencontre avec la psychanalyse d’orientation lacanienne en cartel a permis à Chloé Fernando de faire l’expérience d’une autre forme de lecture, créant un lien nouveau au savoir.

Bénédicte Jullien s’est interrogée sur son expérience de Plus-Un : Comment « s’ajouter au cartel pour le décompléter [5]» ? Elle a mis en relief que c’est toujours à partir d’une « faille dans le savoir », qu’elle travaille en cartel. Celle-ci étant le « fondement même de l’élaboration du savoir ». Cette faille c’est le phallus. Celui que nous trouvons aussi dans la dimension du comique, comme signifiant caché qui finit par se dévoiler. Dès lors, c’est autour de ce qui échappe, qu’elle avance : « Ce qui articule cartel, éthique et comique, c’est le désir », en s’appuyant notamment sur une citation de Lacan dans l’Éthique : « La dimension comique est créée par la présence en son centre d’un signifiant caché […] le phallus […]. […] ce qui nous satisfait dans la comédie, nous fait rire, […] ce n’est pas tant le triomphe de la vie que son échappée […] Le phallus n’est rien d’autre qu’un signifiant, le signifiant de cette échappée. La vie passe, triomphe tout de même, quoi qu’il arrive. Quand le héros comique trébuche, tombe dans la mélasse, eh bien, quand même, petit bonhomme vit encore [6] ».

Notre extime, Hélène Bonnaud a souligné un point central qui rejoint les deux exposés : l’effet de surprise, de ce qui nous échappe, est autant dans le Witz que dans l’expérience de cartel. C’est justement ce qui rend possible une ouverture à la production d’un savoir nouveau au niveau de l’inconscient. Celui-ci n’étant pas sans lien avec le moment où nous en sommes dans notre l’analyse ainsi que du désir de l’analyste, a-t-elle précisé.

Dans cette voie, rappelons que pour J.-A. Miller, le principe même du dispositif du cartel est de s’en servir à « des fins de savoir [7] ». Nous pouvons ainsi dire que lorsque nous arrivons à le produire, nous éprouvons une satisfaction, qui relève du gay savoir et de l’éthique du bien-dire.

Pour finir, la soirée de rentrée de cartels fut très enseignante, et elle s’est conclue par le tirage au sort pour la formation de nouveaux cartels. Huit nouveaux cartels ont pu se former. L’ambiance était joyeuse, et les deux salles de l’ECF ont été ouvertes, afin d’accueillir un public nombreux. Concernant les participants, certains venus pour la première fois, sont partis à la fois surpris et touchés par le gain de savoir issu de ce moment de transmission de la psychanalyse.

Nayahra Reis,
Pour Paris-Cartels de L’Envers de Paris.

 


 

1. Lacan J., Le Séminaire, livre xix, Ou pire, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 2011, p. 81.
2. Lacan J., Le Séminaire, livre xx, Encore, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 1975, p. 20.
3. Jeu de mot proposé par Bénédicte Jullien lors de son exposé à la soirée de rentrée de cartels.
4. Lacan J., Le Séminaire, livre v, Les Formations de l’inconscient, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 1986.
5. Miller J.-A., « Cinq variations sur l’élaboration provoquée », intervention lors de la soirée des cartels de l’ECF du 11 décembre 1986, la Lettre mensuelle, n° 61, juillet 1987, p. 5-11.
6. Lacan J., Le Séminaire, livre vii, L’Éthique de la psychanalyse, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 1986, p. 362.
7. Miller J.-A., « Cinq variations sur l’élaboration provoquée », cit.

Autonomie et morcellement du corps

Autonomie et morcellement du corps

par Florence Mendiondo

Au cours des années 1960, dans un contexte révolutionnaire marqué par de grandes luttes sociales, le féminisme s’est approprié la notion d’autonomie pour revendiquer le droit des femmes à disposer de leur corps. À cette époque, la fameuse devise « mon corps, mon choix » est devenue un cri de ralliement pour l’accès à la contraception et à l’avortement.

La lutte féministe portait alors sur la capacité des femmes à décider de leur propre destin, à s’émanciper de la domination masculine, et à prendre leur place dans un monde où leurs choix étaient souvent ignorés. La reconnaissance de l’autonomie des femmes impliquait une remise en question des structures patriarcales et de l’idée même d’autonomie masculine, souvent perçue comme l’aboutissement d’une autonomie construite sur l’invisibilisation du travail féminin. Ce questionnement a mis en lumière un aspect de celle-ci qui tendait à nier l’existence et la contribution de l’Autre.

Au fil du temps, la révolution collective pour la liberté s’est progressivement transformée en un impératif d’autonomie individuelle, notamment dans une époque où la technologie joue un rôle central dans la gestion des flux d’informations et des décisions personnelles. L’essor de l’intelligence artificielle a donné une nouvelle dimension à cette idée, introduisant une forme d’autonomie avec un Autre toujours prêt à nous fournir des réponses instantanées.

Dans cette ère technologique, l’autonomie n’est plus simplement un idéal social et politique, elle devient également un concept capitaliste qui traverse le champ scientifique. En biologie, la notion d’autonomie s’étend à un corps conçu comme une entité séparée du sujet. Un corps que l’on peut disséquer, analyser, et même modifier, afin de mieux le comprendre et éventuellement l’améliorer.

Cette vision morcelée du corps humain trouve un écho particulier dans le domaine de la bioéthique, où le droit à disposer de son corps, à intervenir dessus, semble désormais se justifier dans de multiples situations, y compris médicales et génétiques. La formule « mon corps, mon choix », autrefois liée à la liberté reproductive, s’étend aujourd’hui à cette logique de fragmentation du corps, mobilisée pour justifier des manipulations corporelles de plus en plus diversifiées.

Le transhumanisme en particulier, incarne cette évolution, exploitant les avancées en génétique et en bioéthique pour légitimer des pratiques telles que la sélection embryonnaire, une intervention qui, bien que légale dans certaines circonstances, évoque une conception du corps comme une machine à fragmenter et à perfectionner. « On peut d’une certaine façon dire bye-bye à ce qui a été la célébration de l’unité du corps, puisque ce qui est au contraire en marche, c’est son devenir morcelé, évidemment pour son plus grand bien. [1] »

L’idéal devient alors celui d’un corps morcelé, où chaque partie gagne une forme d’autonomie, pour finalement donner un modèle imaginaire du Un.

Si la psychanalyse s’intéresse à la vie, c’est en tant que le corps est affecté de la jouissance. C’est ce que Jacques-Alain Miller, a appelé la biologie lacanienne, « la reprise de la symptomatologie à partir des évènements de corps [2] ».

Pour la psychanalyse, le corps du parlêtre est aussi un corps touché, morcelé parce que c’est un corps affecté par le signifiant, marqué par la langue. La biologie lacanienne conçoit le corps, comme un corps vivant, non pas réduit à ses fonctions biologiques, mais pris dans la dimension de la jouissance. En revanche, pour Lacan, c’est le signifiant qui cause la jouissance, dimension que la biologie et la génétique, ne prennent pas en compte.


[1] Miller J.-A., « Biologie lacanienne et événement de corps », La Cause freudienne, no 44, février 2000, p. 11.
[2] Ibid., p. 13.

De l’injonction à l’injection

De l’injonction à l’injection

par Mariel Martins Lecouturier

Notre époque confère au corps une valeur primordiale. Son image, hautement investie, est au centre des préoccupations [1]. Traversé par les discours et les symptômes [2], il devient à la fois support de fantasmes et objet de maîtrise scientifique. La question du corps occupe une place fondamentale pour la psychanalyse.

Chez Lacan, elle s’articule aux trois registres : le corps est à la fois image (imaginaire), marqué par le signifiant (symbolique) et lieu de jouissance (réel). En 1974, à Rome [3], à la question « De quoi avons-nous peur ? », Lacan répondra : « de nos corps ». La psychanalyse enseigne en effet que rien n’est moins sûr que le corps [4].

La célébration du corps, aujourd’hui fétichisé, nourrit la passion du sujet pour son reflet et l’illusion d’une complétude imaginaire, en lien avec les mutations du discours de la science. Les interventions à visée narcissique se multiplient : chez les femmes, par exemple, la liposuccion est devenue l’acte chirurgical le plus pratiqué.

Les réseaux sociaux amplifient ce phénomène. Les influenceurs lifestyle diffusent des préceptes d’optimisation de soi : esthétique idéale, normes corporelles et valeurs néolibérales (bonheur, performance, autonomie). Le corps devient marchandise, soumis à une discipline exigeante, non sans souffrance.

Le mouvement Body positive, qui prônait l’acceptation de la diversité corporelle, a été rapidement percuté par une autre tendance : l’usage massif des stylos GLP-1 (Ozempic, Wegovy). En 2023, leurs ventes ont explosé, atteignant près de 14 milliards de dollars selon l’entreprise fabricante. D’abord destinés au diabète, ils ont suscité un engouement mondial pour leur effet amaigrissant. Or, intervenir directement dans le corps pour maîtriser le réel de la jouissance, n’est pas sans conséquence.

La clinique montre que l’acte médical ne modifie pas la structure du sujet [5]. Chez le névrosé, il peut s’inscrire dans le fantasme d’unicité ; chez le psychotique, il peut désorganiser le rapport au corps. Dans l’impossibilité de se soutenir du narcissisme de l’image pour fonder son assise dans le monde, ces interventions sont à double tranchant : elles peuvent constituer une solution auto thérapeutique visant à pallier la carence de la fonction du trait unaire, façon de traiter leur rapport au corps et à la jouissance, mais peuvent aussi figer une nouvelle image dans laquelle le sujet ne se reconnait plus. La perte de poids rapide induite par les GLP-1 pourrait illustrer ce paradoxe car un effet secondaire inquiète : le « Ozempic Face ». La perte de poids radicale qu’il provoque entraîne aussi une perte des graisses faciales. Résultat : un visage qui pourrait faire penser à celui d’un défunt, décharné, des traits creusés, déformés, voire méconnaissables. L’ironie : sa correction implique… d’injecter des produits pour combler le manque de graisse ! Cela interroge le statut du corps : plus il est maîtrisé, plus il devient étranger.

Dans son Séminaire XVII [6], Lacan souligne que le discours de la science amène à la forclusion du sujet du désir, de l’énonciation. Or, l’alliance du discours scientifique et du discours capitaliste risque ainsi de pervertir la fonction première de la médecine : soigner. En quête d’un savoir sans faille, applicable à tous, le corps finit par y devenir surface d’intervention technique. Par ailleurs, même le discours de l’hystérique semble défaillir : les sujets ne questionnent plus le savoir du maître, mais se laissent suggestionner par les discours numériques. Dès lors, le corps d’aujourd’hui est-il toujours le corps parlant ? 

À l’ère où le lien social repose moins sur l’identification, et dans la tentative de maîtriser le réel, ce qui échappe et qui est propre à chacun, les stylos GLP-1 incarnent le fantasme contemporain d’un corps optimisé, modulé, régulé par le savoir scientifique et surtout, vidé de toute jouissance.


[1] Bonnaud H., Le Corps pris au mot. Ce qu’il dit, ce qu’il veut, Paris, Navarin/Le Champ freudien, 2015, p. 65.

[2] https://enversdeparis.org/fantasmes-contemporains-du-corps-2/

[3] Lacan J., « La troisième », La Cause freudienne, n° 79, Paris, Navarin, 2011, p. 11-33.

[4] Bonnaud H., Le Corps pris au mot, op. cit., p. 19.

[5] Caroz G., « Corps et objets sur la scène », La Cause freudienne, no 69, septembre 2008, p. 22.

[6] Lacan J., Le Séminaire, livre XVII, L’Envers de la psychanalyse (1969-1970), texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 1991.

La présence n’est pas le fantasme d’un corps

La présence n’est pas le fantasme d’un corps

La présence n’est pas le fantasme d’un corps

par Sophie Lac

À propos du film Ghost in the Shell 2 : Innocence de Mamoru Oshii [1].

En 2032, un cyborg (un humain greffé avec de la mécanique et de l’électronique) œuvrant pour le gouvernement au sein d’une police d’élite, Batou, ne peut se défaire du souvenir d’une femme, cyborg également, dont il est encore amoureux. Cette dernière, le major Motoko Kusanagi a disparu et va être dans le film le fil rouge en sous-texte des conversations que Batou va avoir avec Togusa, un humain policier.

En effet, tout au long du film il va être question de la nature humaine ou non de Kusanagi pour tenter de définir les sentiments que Batou ressent pour elle.

Une scène à la fin du film va venir en guise de réponse.

En effet, alors que Batou finit par résoudre son enquête sur une série de meurtres d’androïdes, il retrouve Kusanagi, sa chère aimée. Elle a pris chair cette fois dans le corps d’un robot rappelant les poupées de Hans Bellmer, cependant à la différence de ces dernières, elle habite ce corps et est dotée de la parole.

Autour d’eux, d’autres robots non corps-parlants, programmés par leurs concepteurs tentent de tuer Batou. Ces derniers, tout droit issus de représentations contemporaines du corps sexualisé sont vendus comme objets de jouissance sexuelle illimitée (sans fatigue, sans contraintes liées aux conditions humaines), habillés de traits féminins charmeurs, aux yeux verts émeraude et aux lèvres rouges pulpeuses. C’est la plastique qui fait l’artifice.

Une fois le danger écarté, Batou et Kusanagi vont échanger des paroles qui laissent entendre que Batou ne la comprend pas et qu’il en souffre, tout comme de son absence : « Penses-tu être dans le bonheur ? »

Ce à quoi elle va lui répondre qu’il s’agit d’une valeur qui la rend nostalgique, car elle ne pense plus à travers le monde des idées et qu’elle a choisi une voie avec moins d’attentes.

Puis elle ajoute :

« À chaque fois que tu te connecteras sur la toile (net), je serai là, à côté de toi. »

Cette phrase interpelle car elle situe l’enjeu de la présence non pas du côté de la figure humaine, de ce qui semble, paraît femme, mais plutôt du côté d’un désir de présence pour Batou. La toile devient dès lors support d’Éros pour lui, sans pour autant répondre à sa demande, et lieu d’incarnation pour Kusanagi.

Dans le film cette phrase va faire coupure. Là où les personnages philosophaient beaucoup sur la différence entre le corps et l’âme, le corps organique et l’esprit humain afin d’identifier et de définir à travers divers fantasmes l’objet d’amour de Batou : Kusanagi, cela va s’arrêter et laisser place au silence.

Quelque chose est tombé, a chuté.

 


[1] Ghost in the Shell 2 : Innocence de Mamoru Oshii, sorti en salle 1er décembre 2004.