Édito juillet 2025

ÉDITO DÉCEMBRE 2024

Les 54es journées de l’École de Cause freudienne se sont terminées depuis peu avec succès et leur richesse clinique et théorique est maintenue vivante afin de poursuivre la réflexion et l’étude de la psychanalyse au sein de notre association.

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ÉDITO NOVEMBRE 2024

Le mois de novembre est très important pour notre École, car nous nous retrouverons au Palais des Congrès de Paris, finalement en présence après plusieurs années, pour participer aux 54es Journées d’étude de l’École de la Cause freudienne. Le thème de ces Journées, Phrases marquantes, a su capter, ces derniers mois, l’intérêt de beaucoup de personnes, car il s’agit d’un thème qui nous concerne tous. Il touche un point intime de l’histoire de chacun, là où une phrase, une expression, prononcée, adressée, lue, entendue ou attendue, a touché et marqué le sujet d’une manière particulière et indélébile. Pour cette raison ces 54es Journées de l’ECF ne sont pas réservées qu’aux professionnels, mais à tous ceux qui ont fait l’expérience de comment une phrase peut frapper, caresser, blesser, faire rêver, toucher des cordes sensibles et laisser des traces de jouissance dans le corps.

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ÉDITO JUIN 2024

Nous débutons ce mois de juin avec une riche palette d’activités et d’événements, toujours en
connexion étroite avec la ville. Nous suivons notre fil rouge : Fantasmes contemporains du
corps, qui guide notre recherche. À ce propos, une référence de Lacan, tirée du Séminaire
VI, Le Désir et son interprétation, nous éclaire : « Cet autre est l’image du corps propre […].
C’est là, dans ce fantasme humain, qui est fantasme du sujet […] c’est

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Édito juillet 2025

Édito février 2025

Cinzia Crosali,
directrice de l’EdP

Chers membres et amis de L’Envers de Paris,

Dans quelques jours, le 12 et 13 juillet 2025 se tiendra à Bruxelles le Congrès de l’EuroFédération de Psychanalyse, PIPOL 12, sous le titre : Malaise dans la famille. Pour en savoir plus cliquez ici :

Édito février 2025

Nous vous rappelons que les Journées de l’ECF se dérouleront les 15 et 16 novembre prochains, au Palais des Congrès de Paris, sous le titre : Le comique dans la clinique.

Édito février 2025

Extrait de la vidéo de Jacques-Alain Miller, paru dans Miller-TV : ” Jacques-Lacan : le noeud, dernier amour ” à propos du comique pour Lacan :

Édito février 2025

Dimanche 22 juin, L’Envers de Paris a organisé la présentation du livre : Susanne Hommel. Une vie de désir, écrit par Michael Guyader. Ce fut un moment à la fois riche et convivial, autour de notre collègue et amie Susanne Hommel.  Elle a su nous transmettre la force de son engagement dans la psychanalyse, un engagement qui, depuis la rencontre avec Jacques Lacan, n’a cessé d’orienter sa vie, son éthique et son travail.

Édito février 2025

Nous sommes désormais aux portes de l’été et des vacances et L’Envers de Paris se prépare à la pause estivale. Les vecteurs de l’EdP travaillent déjà à la préparation de leurs programmes pour la rentrée, tandis que l’organisation de la Journée Fantasme contemporains du corps prévue pour le 6 décembre 2025, continue à se peaufiner avec soin. Vous recevrez prochainement l’argument, l’affiche, ainsi que le lien pour les inscriptions.

De plus en plus attentifs à la façon dont notre thématique entre en résonance avec l’actualité, nous trouvons dans les propos de Jacques-Alain Miller, extraits de « Biologie lacanienne », une lecture éclairante :

« Le corps morcelé, nous le connaissons au niveau fantasmatique. […] Il s’agit ici du morcellement en tant que réalisé par l’opération chirurgicale. […] Des nouvelles du morcellement, on en a tous les jours. Il y a un morcellement qui se fait sous une forme plus aimable, permise par le génie génétique. On arrive maintenant au génie génétique parce qu’on ne s’est pas arrêté à l’image de la belle forme du corps, mais que l’on sait opérer sur le réel du corps 1 ».

Ce corps morcelé, qui nourrit les fantasmes contemporains du corps, nous le retrouvons aujourd’hui dans de multiples domaines : les pratiques chirurgicales liées aux transitions de genre, les interventions de la science en vue de produire un corps augmenté, ou encore les techniques de procréation médicalement assistée.

Lors de notre journée du 6 décembre, nous interrogerons cette immixtion entre les fantasmes et leur réalisation, qui n’a jamais subverti autant qu’aujourd’hui la façon d’avoir, de penser et de se représenter un corps.

Nous vous donnons rendez-vous à la rentrée pour continuer ensemble cette exploration.


1. Miller J.-A., « Biologie lacanienne et événements de corps », La Cause freudienne, n° 44, février 2000, p. 11.

Édito février 2025

Et maintenant la parole aux responsables des vecteurs et des groupes de l’Envers de Paris, qui nous informent sur les activités et les évènements du mois de juin :

Vecteur Lectures freudiennes

Édito février 2025

Nous continuons de lire et de traduire l’article de Freud : « Ein Kind wird geschlagen – Un enfant est battu ». Le passage de l’article étudié, le 27 mai, témoigne au plus haut point de la conception structurale et signifiante que Freud se fait du fantasme « un enfant est battu ». Freud dessine des places : auteur du fantasme, personne qui bat, objet battu, contenu et signification du fantasme et précise les transformations qui s’opèrent au cours des différentes phases. Il explore le fantasme chez la fille et chez le garçon. Il n’y a pas de « parallélisme » entre eux même si les deux se rapportent au complexe d’Œdipe. Là où la fille achève les transformations par un fantasme dans lequel le père bat une série de garçons, le garçon, lui, conclut par un fantasme dans lequel la mère le bat. Ainsi la fille se fantasme en homme, mais maintient la personne du père qui bat, alors que le garçon change la personne de celui qui bat, mais maintient le sexe de la personne battue, refoulant par-là l’homosexualité de sa position féminine à l’endroit du père.  

Nous nous retrouverons chez Susanne Hommel, le mardi 17 juin à 21h. 

Contact : lectures-freudiennes@enversdeparis.org

Seminario Latino

Édito février 2025

En ce mois de juillet, le Seminario Latino prend congé avant de poursuivre la préparation de ses événements à la rentrée. Notre prochaine soirée est prévue en octobre, en présence de Domenico Consenza, autour de son dernier ouvrage, Clinica dell’eccesso, disponible désormais également en espagnol. Nous vous proposons sa lecture pendant cette période estivale. Cependant, la rencontre avec l’auteur se déroulera en français. Vous êtes donc tous les bienvenus ! Plus d’informations à venir.  

Responsables : Flavia Hofstetter et Nayahra Reis
 
Contact : seminario-latino-de-paris@enversdeparis.org

Soirée organisée par Le Seminario Latino, le 11 juin 2025, intitulée : HARCÈLEMENT.

Intervenants : Célia Brousse, Julia Cauto, Claudia Vilela. Invités: Sébastien Pannou. Coordination : Pablo Llanque Nieto. Responsables : Flavia Hofstetter, Nayahra Reis.

Vecteur Lectures cliniques

Édito février 2025

Le cycle 2023-2025 du vecteur lecture clinique sur « La clinique différentielle » s’est achevé ce mois de juin. Le 14 juin nous nous sommes réunis en présence de Pascale Fari, psychanalyste membre de l’ECF, pour discuter le texte de Jacques-Alain Miller « Effet retour sur la psychose ordinaire » dans Quarto, no 94-95. Manuela Rabasahala et Leila Wolf ont présenté leurs lectures du texte et Elisabeth Gurniki a présenté un cas de sa pratique. Nous les remercions chaleureusement pour leurs contributions éclairées. Notre gratitude est adressée aussi aux responsables du vecteur de cette année, Sophie Ronsin et Caroline Happiette, ainsi qu’à Pauline Préau du groupe d’organisation sortant.

Une mutation se fait vers le prochain cycle du VLC, 2025-2027. La commission d’organisation du vecteur est composée désormais de : Andrea Castillo, Noa Farchi, Jorge Mourao, Ceylin Ozcan, Karine Vincent et Jérémie Wiest. Nous préparons le prochain cycle dont voici quelques éléments.

Notre sujet sera « Lecture clinique des trois passions de l’être ». Nous l’étudierons avec des extraits des Séminaires I et XX de Lacan, une leçon de J.-A. Miller, « La passion chez le névrosé 1 », un texte de Clérambault sur « Les délires passionnels 1 » et sur la haine, avec le livre d’Anaëlle Lebovits-Quenehen, Actualité de la haine 2, afin de nous éclairer sur les appareils psychiques des trois passions – l’amour, la haine et l’ignorance – si présentes dans l’actualité. Comment un sujet traite-t-il ses passions dans sa cure ? Lacan attire notre attention sur la primauté des trois passions, dès l’entrée en analyse, dans le chapitre XXI du Séminaire I, il dit : « Or, ces deux possibilités de l’amour et de la haine ne vont pas sans cette troisième, qu’on néglige, et qu’on ne nomme pas parmi les composantes primaires du transfert – l’ignorance en tant que passion […]. Pas d’entrée possible dans l’analyse sans cette référence – on ne le dit jamais, on n’y pense jamais, alors qu’elle est fondamentale 3 ».

Le vecteur se réunira cinq fois, à partir du mois d’octobre et jusqu’à l’été prochain, chaque fois en présence d’un invité extime. Nous aurons l’occasion de prendre la parole, de présenter un exposé et de discuter les textes à plusieurs. Pour que chacun puisse présenter son travail, le nombre de participants est limité. Nous invitons ceux qui souhaitent nous rejoindre à prendre contact par mail, et d’ici la rentrée, nous vous souhaitons un bel été.

Responsable : Noa Farchi

Contact: vlc.enversdeparis@gmail.com


1. Miller J.-A., « La passion du névrosé », La Cause du désir, n93, 2016, p. 112-122.
2. De Clérambault G.G., « Les délires passionnels », Ornicar ?, n32, 1985, p. 29-38.
3. Lebovits-Quenehen A., Actualité de la haine, une perspective psychanalytique, Paris, Navarin éditeur, 2020. 
4. Lacan J., Le Séminaire, livre I, Les Écrits techniques de Freud, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 1975, p. 298.

Vecteur Psychanalyse et littérature

Édito février 2025

Durant cette année de travail, le désir d’élaboration de chaque vecteurisant a été constant et enthousiaste. À raison d’une réunion mensuelle, chacun(e) a pu préciser et approfondir ce que Lacan nous enseigne sur la fonction centrale de la coupure pour la psychanalyse. Cela a été éclairé par l’usage qu’en fait Chantal Thomas dans son écriture littéraire, notamment dans Journal de nage 1 et La Vie réelle des petites filles 2. Vous trouverez prochainement sur le site de L’Envers de Paris, les textes – « Un désir de coupure » de M.-C. Baillehache et « Chantal Thomas, la coupure d’un détail » de F. Burlot – qui rendent compte des avancées de leurs auteurs sur cet opérateur de la coupure essentiel à la littérature et à la psychanalyse. 

Le vecteur Psychanalyse et Littérature reprendra, le lundi 15 septembre, son étude sur la coupure. Il s’agira d’aborder le réel qui cause l’écriture de Chantal Thomas. Pour cela, nous nous orienterons des enseignements de Lacan et de J.-A. Miller, en s’appuyant sur le livre d’H. Castanet, S.K.Beau 3et nous suivrons pas-à-pas les trois ouvrages de Chantal Thomas – Comment supporter sa liberté 4, Souvenir de la marée basse 1 et De sable et de neige 2. 

Si vous désirez chercher avec nous de quelle blessure singulière l’œuvre de Chantal Thomas est l’effet, rejoignez le vecteur en contactant M.-C. Baillehache : littérature@enversdeparis.org


1. Thomas C., Journal de nage, Paris, Seuil, 2022.
2. Thomas C., La vie réelle des petites filles, Paris, Gallimard, 1995.
3. Castanet H., S.K.Beau, Paris, Des Compagnons d’humanité, 2024.4. Thomas C., Comment supporter sa liberté, Rivages, 2000.
5. Thomas C., Souvenir de la marée basse, Paris, Seuil, 2017.
6. Thomas C., De sable et de neige, Paris, Mercure de France, 2021

Vecteur Le corps, pas sans la psychanalyse

Édito février 2025

Lors de notre rencontre de juin, nous avons réfléchi à un projet de travail pour l’année prochaine. Sur une proposition d’Ana Dussert, nous avons discuté du concept de suture. Dans l’analyse du névrosé, la suture peut se rencontrer, au commencement, dans l’allégement des signifiants et des identifications qui suturent le sujet en même temps qu’elles le saturent. Elle peut se retrouver plus tard dans l’analyse quand, une fois la morsure de ces sutures réduite, il en reste des traces avec lesquelles le sujet peut jouer. Dans l’abord de l’autisme, une suturation peut se tisser à mesure qu’un bord se dessine et s’élargit. Nous voudrions explorer, étendre et certainement corriger ces premières intuitions, en considérant tout particulièrement en quoi le concept de suture pourrait aider à lire certains symptômes contemporains.

Prochaine rencontre : 9 septembre 2025, au 76 rue des Saints-Pères.

Membres du vecteur : Geneviève Mordant, Pierre-Yves Turpin, Guido Reyna, Martine Bottin, Isabelle Lebihan, Marie Faucher-Desjardins, Elisabetta Milan Fournier, Ana Dussert, Baptiste Jacomino (coordinateur).

Responsable : Baptiste Jacomino
Contact : corpsy@enversdeparis.org

Vecteur Psynéma

Édito février 2025

La prochaine projection organisée par le vecteur Psynéma, suivie d’un débat, sera consacrée au film The Fly de David Cronenberg, choisi en lien avec le thème « fantasmes contemporains du corps » de la Journée de L’Envers et de l’ACF IdF.

Projection qui aura lieu, le 25 septembre à 20h00, au cinéma Les 7 Parnassiens : 98, bd du Montparnasse, Paris 14e.

THE FLY (1986) de David Cronenberg avec Jeff Goldblum et Geena Davis. 

Inventeur d’un procédé qui permet la téléportation, un scientifique (Jeff Goldblum) se téléporte lui-même, mais la présence d’une mouche dans le télépod provoque, tel un « bug » au sens littéral, la fusion de ses codes génétiques avec ceux de l’insecte. The Fly perpétue les thématiques chères à Cronenberg que sont l’hybridation des corps, la « nouvelle chair », l’horreur intérieure, etc. ici combinées à une histoire d’amour entre le savant et une journaliste (Geena Davis) qui l’accompagnera jusqu’au bout dans sa transformation progressive en une « chose » monstrueuse. Un corps mutant, dont les sens se trouvent exacerbés, faisant naître chez le héros des fantasmes inédits, tel celui d’un corps de plus en plus viril, surpuissant. Sauf qu’à vouloir être un corps toujours plus « augmenté », il ne fait que précipiter sa disparition. Quand il surprend dans le miroir l’image de son corps en train de se décomposer en restes humains, surgit l’angoisse. Comment faire avec un corps qui, selon Lacan, « fout le camp à tout instant 1 » ? L’amour d’une femme pourra-t-il le sauver ? Chez Cronenberg se pose toujours la question du non-rapport sexuel. Si la science-fiction rend possible la fusion entre un homme et une mouche, du côté de l’homme et de la femme, Lacan n’a eu de cesse de rappeler l’impossibilité de faire Un, autrement dit que l’amour fusion entre deux êtres complémentaires n’est qu’illusion. Nous verrons comment Cronenberg fait résonner cet axiome lacanien.

Réunion fixée le 02 juillet à 20h30 pour discuter :

De la table ronde « Psychanalyse et cinéma » prévue pour la prochaine Journée de L’Envers et de l’ACF IdF.

Des arguments des 4 films qui seront diffusés début septembre sur le site du Patronage Laïque.

Programmation 2025-2026, en partenariat avec le Patronage Laïque

04/10/2025 à 14h00 : Gens de Dublin de John Huston (1987)

13/12/2025 à 14h00 : Les Innocents de Jack Clayton (1961)

14/02/2026 à 14h00 : Blackmail d’Alfred Hitchcock (1929)

10/10/2026 à 19h00 : Christine de John Carpenter (1983)

Responsables du vecteur Psynéma : Marie Majour et Leila Touati.

Nous contacter à : vecteur.psynema@gmail.com


1. Lacan J., Le Séminaire, livre XXIII, Le Sinthome, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, coll. Champ Freudien, 2005, p. 66.

Vecteur Théâtre

Édito février 2025

Le collectif Théâtre et psychanalyse a eu le plaisir de vous proposer un événement préparatoire aux J55es, dimanche 1er juin, au théâtre de l’Odéon, autour de la pièce L’Hôtel du Libre-Échange de Georges Feydeau, mise en scène par Stanislas Nordey. L’organisation de la rencontre fut placée sous le sceau de la surprise vaudevillesque puisque, après quelques contretemps de dernière minute, c’est finalement Bénédicte Jullien et les acteurs de la pièce qui sont restés pour un débat à bâtons rompus, animé par Hélène de La Bouillerie, autour de la question du comique chez Feydeau. Saluons la participation des comédiens Alexandra Blajovici, Cyril Bothorel, Raoul Fernandez et Anaïs Muller.

Responsable du vecteur : Hélène de La Bouillerie

Contact : theatreetpsychanalyse@gmail.com

Débat en bord de scène organisé le 1er juin 2025, autour de la pièce L’Hôtel du Libre-Échange de Georges Feydeau, mise en scène par Stanislas Nordey au Théâtre de l’Odéon à Paris. Pour L’Envers de Paris : Bénédicte Jullien et Hélène de La Bouillerie.

Vecteur Clinique et addictions

Édito février 2025

L’équipe du vecteur Clinique et addiction vous donne rendez-vous à la rentrée de septembre.

Responsable : Pierre Sidon

Renseignements et inscriptions sur addiction.org/conversations

REVUE HORIZON

Édito février 2025

Le dernier numéro de notre bulletin, Horizon 69, est disponible à la librairie de l’ECF.

Pour l’achat on-line : www.ecf-echoppe.com

Édito février 2025

Avec les membres du bureau de L’Envers du Paris, Olivier Miani, Chicca Loro et Stéphanie Lavigne, je vous souhaite d’excellentes vacances d’été et je vous donne rendez-vous au mois de septembre pour une prochaine Newsletter.

Cinzia Crosali,
directrice de L’Envers de Paris.

Le comique dans la clinique

Le comique dans la clinique

Les 55e Journées de l’École de la Cause freudienne auront lieu à Paris les 15 et 16 novembre 2025. L’actualité ne nous invite pas forcément à rire. Et on ne peut pas rire de tout. Pourtant le ratage est au coeur de notre humanité de parlêtre dans lequel surgit le comique. Préliminaires nous ouvre la voie psychanalytique. Éclat est un écho de l’époque, Épigramme fait résonner les citations aujourd’hui. Rubricabrac nous parle, nous dessine, nous interprète.

Jacques Lacan : le noeud, dernier amour.

Jacques Lacan : le noeud, dernier amour.

Jacques Lacan a voué, a noué son existence à la psychanalyse. Dans cette vidéo exceptionnelle, Jacques-Alain Miller évoque pour la première fois sa trajectoire sur un versant plus personnel. Il dégage la singularité de son style, sa méthode, sa façon de procéder avec ses objets de pensée. Pourquoi la topologie pour rendre compte de l’expérience analytique ? En quoi permet-elle de situer des termes complexes comme l’inconscient ou la jouissance ? La topologie de Lacan, loin de se réduire à l’image des surfaces et à la manipulation des nœuds, est au cœur de sa méthode ; elle “est présente dans sa phrase même”. J.-A. Miller nous permet ici d’approcher la passion de Lacan pour le nœud borroméen, véritable coup de foudre. Un éclairage précis et inédit sur la topologie de Lacan. Et un témoignage saisissant sur son existence hors du commun et ses confins.

La vidéo intégrale ici 

Édito juin 2025

ÉDITO DÉCEMBRE 2024

Les 54es journées de l’École de Cause freudienne se sont terminées depuis peu avec succès et leur richesse clinique et théorique est maintenue vivante afin de poursuivre la réflexion et l’étude de la psychanalyse au sein de notre association.

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ÉDITO NOVEMBRE 2024

Le mois de novembre est très important pour notre École, car nous nous retrouverons au Palais des Congrès de Paris, finalement en présence après plusieurs années, pour participer aux 54es Journées d’étude de l’École de la Cause freudienne. Le thème de ces Journées, Phrases marquantes, a su capter, ces derniers mois, l’intérêt de beaucoup de personnes, car il s’agit d’un thème qui nous concerne tous. Il touche un point intime de l’histoire de chacun, là où une phrase, une expression, prononcée, adressée, lue, entendue ou attendue, a touché et marqué le sujet d’une manière particulière et indélébile. Pour cette raison ces 54es Journées de l’ECF ne sont pas réservées qu’aux professionnels, mais à tous ceux qui ont fait l’expérience de comment une phrase peut frapper, caresser, blesser, faire rêver, toucher des cordes sensibles et laisser des traces de jouissance dans le corps.

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ÉDITO JUIN 2024

Nous débutons ce mois de juin avec une riche palette d’activités et d’événements, toujours en
connexion étroite avec la ville. Nous suivons notre fil rouge : Fantasmes contemporains du
corps, qui guide notre recherche. À ce propos, une référence de Lacan, tirée du Séminaire
VI, Le Désir et son interprétation, nous éclaire : « Cet autre est l’image du corps propre […].
C’est là, dans ce fantasme humain, qui est fantasme du sujet […] c’est

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Édito juin 2025

Édito février 2025

Cinzia Crosali,
directrice de l’EdP

Chers membres et amis de L’Envers de Paris,
Nous vous rappelons deux évènements majeurs de notre champ :

– Le Congrès de l’EuroFédération de Psychanalyse, PIPOL 12 qui se tiendra les 12 et 13 juillet 2025 à Bruxelles, sous le titre :  Malaise dans la famille.
https://www.europsychoanalysis.eu/malaise-dans-la-famille-pipol-12/

– Les Journées de l’ECF, qui se dérouleront, les 15 et 16 novembre prochains, au Palais des Congrès de Paris, sous le titre : Le comique dans la clinique.
https://www.causefreudienne.org/evenements/le-comique-dans-la-clinique/

Le mois de juin s’ouvre à L’Envers de Paris avec nombreux évènements, en lien avec notre sujet de recherche : Fantasmes contemporains du corps. Nous poursuivons notre travail sur ce thème, en nous appuyant sur la notion du fantasme, dans sa double fonction : d’une part, faire barrière à la jouissance, et d’autre part, permettre de récupérer des bribes de jouissance, comme on peut le voir dans la construction que Freud fait du fantasme « On bat un enfant [1] ». La jouissance dont il est question ici est celle du corps, le corps vivant, dont la jouissance est directement connectée au langage. Jacques-Alain Miller souligne cette corrélation entre fantasme et langage dans un passage de son cours du 1982 quand il dit : « Le fantasme n’est pas une fonction annexe. Le fantasme est la condition même pour que le sujet puisse s’instituer dans le signifiant. C’est la condition même pour que du signifiant puisse se représenter auprès d’un autre signifiant [2] ». Notre recherche sur les fantasmes contemporains du corps, prend en compte cette indication ainsi que ses implications pour la clinique et la civilisation.

Vous trouverez plusieurs textes sur ce thème sur le site de L’Envers de Paris 


[1]. Freud S., « Un enfant est battu, contribution à la connaissance de la genèse des perversions sexuelles » (1919), Névrose, psychose et perversion, Paris, PUF, 1973.
[2]. Miller J.-A., « L’orientation lacanienne. Du symptôme au fantasme et retour », enseignement prononcé dans le cadre du département de psychanalyse de l’université de Paris 8, cours du 2 février 1982, inédit.

Édito février 2025

La parole maintenant à la déléguée des Cartels pour L’Envers de Paris.

Cartels

Édito février 2025

Entre PIPOL 12, Malaise dans la famille, au mois de juillet et les prochaines Journées de l’École de la Cause freudienne, Le comique dans la clinique, les cartels de Lacan sont bien au rendez-vous. C’est pourquoi la fine équipe de Paris-Cartels, vous invite à lire cet article de Frédérique Bouvet, car la famille est aussi prise dans l’époque du « pire que le père [3] ». Le discours analytique nous invite à se passer du père, ainsi il devient possible qu’« avec du pire, faire du rire, non du père [4] ».

Cartello n° 40 : /newsletters/du-pere-au-pire/

Stéphanie Lavigne : Contact cherche cartels


[3]. Miller J.-A., Comment finissent les analyses. Paradoxes de la passe. Paris, Navarin éditeur, 2022, p. 128.
[4]. Miller J.-A, « Conversation d’actualité avec l’École espagnole du Champ freudien », La Cause du désir, n° 108, juin 2021, p. 54.

Édito février 2025

Et maintenant la parole aux responsables des vecteurs et des groupes de l’Envers de Paris, qui nous informent sur les activités et les évènements du mois de juin :

Vecteur Lectures freudiennes

Édito février 2025

Nous continuons de lire et de traduire l’article de Freud : « Ein Kind wird geschlagen – Un enfant est battu », dans ce paragraphe Freud explore le fantasme d’être battu pour les deux sexes. Il insiste sur le fait que pour la fille comme pour le garçon c’est l’amour ravalé (erniedrigtes Geliebtwerden) pour le père qui est à l’origine du fantasme.

Citons-le dans notre traduction : 

Le fantasme masculin inconscient ne s’entendait pas donc originellement :  je suis battu par le père, comme nous l’avions d’abord provisoirement établi mais bien plutôt : je suis aimé par le père […] Le fantasme d’être battu du petit garçon est donc dès le début un fantasme passif, effectivement issu de la position féminine à l’égard du père. Il correspond tout comme le fantasme féminin (celui de la fille) au complexe d’Œdipe […] dans les deux cas le fantasme d’être battu dérive du lien incestueux au père. 

Nous nous sommes retrouvés chez Susanne Hommel le mardi 27 mai à 21h. 

Contact : lectures-freudiennes@

Seminario Latino

Édito février 2025

Le SLP vous invite le 11 juin à sa prochaine soirée intitulée : HARCÈLEMENT.

Le harcèlement scolaire, qui occupe aujourd’hui une place centrale dans les discours gouvernementaux et médiatiques, accompagne l’institution scolaire depuis ses origines.

Dans la parole des jeunes que nous recevons, le harcèlement apparaît de plus en plus comme un signifiant central, permettant de nommer une modalité de lien marquée par la violence, l’agressivité, voire la haine. Ainsi, tant pour le soi-disant harcelé, que pour le harceleur et le témoin passif, le rapport à l’Autre se dessine sur un fond de tension, de menace voire d’effacement.

Face à ce malaise, la réponse de l’institution scolaire s’oriente souvent vers une tentative de rééducation du lien. Les comportements violents sont alors interprétés comme le signe d’un déficit en compétences émotionnelles et sociales chez les jeunes, qu’une éducation devrait combler par l’apprentissage.

Cependant, une telle lecture reste insuffisante. Car, comme l’indique Philippe Lacadée, « le harcèlement met en jeu la pulsion de mort, soit la haine qui s’adresse à l’être, réduisant l’autre à sa valeur d’objet de jouissance, voire de déchet.[5]» Il ne s’agit pas d’un échec éducatif, mais d’un mode de lien fondé sur une jouissance sans limites.

Signifiant omniprésent dans les écoles, le harcèlement dépasse cependant le cadre scolaire. C’est dans la société elle-même que ce signifiant s’est généralisé : le mobbing, le harcèlement sexuel, le cyberharcèlement, le stalking… Un « harcèlement pour tous » ?
Comment lire les différentes situations de harcèlement, qui touchent au lien social et au rapport du sujet à ce qui fait altérité en lui ?

Rendez-vous le mercredi 11 juin à 21h00, à la Maison de l’Amérique Latine, 217 Bd Saint Germain, 75007 Paris.

Soirée en présentiel et en français. Pas d’inscription requise.

Nous vous attendons nombreux !

Contact : seminario-latino-de-paris@


[5]. Lacadée P., « Harcèle-ment à l’erre du numérique », L’Hebdo-Blog, n° 338, disponible sur internet.

Vecteur Lectures cliniques

Édito février 2025

La seconde année du cycle 2023-2025 sur « La clinique différentielle » s’est ouverte en octobre pour une année scolaire. Durant cette période, le vecteur se réunira cinq fois, chaque fois en présence d’un invité extime. Il a déjà reçu Adela Bande-Alcantud, Ricardo Schabelman, Ariane Chottin et Cinzia Crosali. Au mois de juin, pour le dernier rendez-vous, il accueillera Pascale Fari.
Le vecteur est l’occasion de prendre la parole, de présenter un exposé et d’en débattre à plusieurs. Pour que chacun puisse présenter son travail, le nombre de participants est limité.
La commission d’organisation du vecteur est composée de : Andréa Castillo, Noa Farchi, Caroline Happiette, Pauline Préau et Sophie Ronsin.

Responsables : Caroline Happiette et Sophie Ronsin

Contact : vlc.enversdeparis@

Vecteur Psychanalyse et littérature

Édito février 2025

Dans la continuité de l’étude par le vecteur de la fonction et de l’usage de la coupure dans l’écriture de Chantal Thomas, Marie-Christine Baillehache présentera le chapitre XXII, intitulé « Coupure et fantasme »du Séminaire de Lacan, Le Désir et son interprétation[6]. Dans le chapitre précédent, présenté en mai par Françoise Burlot, Lacan fait valoir que l’objet  est un objet qui se coupe et dont l’usage se structure en scansion. À sa fonction de mutilation d’une part de satisfaction de corps, il ajoute la fonction de passage de cet objet a au symbolique. Avec le chapitre XXII, il s’agira de lire pas à pas le prolongement que Lacan apporte avec précision sur la nature de cet objet a, sur sa fonction de coupure et sur son articulation, au-delà du fantasme, avec le processus de création littéraire. La nouvelle de Chantal Thomas « De l’huitre », tirée de son recueil La Vie réelle des petites filles[7]permettra de mettre en lumière l’usage spécifique que cette écrivaine fait de la coupure dans ce court récit et l’effet recherché et produit sur son lecteur.

Le vecteur se réunira par Zoom, le lundi 16 juin à 20h, pour continuer à élaborer ce point de la coupure, essentiel à l’écriture de Chantal Thomas et à la psychanalyse.

Contact : M-C Baillehache : litterature@



6. Lacan J., Le Séminaire, livre VI, Le Désir et son interprétation, texte établi par J.-A. Miller, Paris, La Martinière/le Champ freudien, 2013.
7. Thomas C., La Vie réelle des petites filles, Paris, Gallimard, 1995.

Vecteur Le corps, pas sans la psychanalyse

Édito février 2025

Lors de notre rencontre de mai, Geneviève Mordant a présenté un texte issu de nos échanges avec Julien Fournié, créateur de mode. Elle pointe l’insistance du designer sur ce que sa création doit à un travail de destruction. Elle le lit à la lumière d’une phrase de Lacan dans le Séminaire VII, L’Éthique de la psychanalyse : « La fonction du beau étant précisément de nous indiquer la place du rapport de l’homme à sa propre mort et de ne nous l’indiquer que dans un éblouissement.[8] » 

Prochaine rencontre : le 17 juin, au 76 rue des Saints-Pères.

Membres du vecteur : Geneviève Mordant, Pierre-Yves Turpin, Guido Reyna, Martine Bottin, Isabelle Lebihan, Marie Faucher-Desjardins, Elisabetta Milan Fournier, Ana Dussert, Baptiste Jacomino (coordinateur).

Responsable : Baptiste Jacomino
Contact : corpsy@



8. Lacan J., Le Séminaire, livre VII, L’Éthique de la psychanalyse, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 1986, p. 342.

Vecteur Psynéma

Édito février 2025

La prochaine projection organisée par le vecteur Psynéma, suivie d’un débat avec les spectateurs, sera consacrée au film de Pedro Almodóvar LA PIEL QUE HABITO. Elle aura lieu, le jeudi 5 juin 2025 à 20h, au cinéma Les 7 Parnassiens, 98 bd du Montparnasse, Paris 14e.

La Piel que habito (2011) est un film de Pedro Almodóvar dans lequel le cinéaste espagnol revisite le mythe de Frankenstein et du savant démiurge. Un chirurgien plasticien (Antonio Banderas), sous prétexte de vengeance et pour créer un être à l’image de sa femme disparue, a mis au point, grâce à la transgénèse, une peau synthétique. Telle une araignée, il y a emprisonné sa « proie » (Elena Anaya), après lui avoir fait subir un changement de sexe. Abandonnant les couleurs bariolées de ses films précédents pour une tonalité plus froide, en écho avec le discours de la science et l’art contemporain, Almodóvar met en lumière les liens troubles qui unissent le chirurgien et sa victime. Celle-ci, confrontée au réel de sa perte d’identité sexuée, devient pour son bourreau pur objet de jouissance. Pour exister, il/elle recourt à la création, qui passe par l’écriture et la confection de poupées (inspirée des œuvres de Louise Bourgeois), dont la peau est figurée par des morceaux de tissus, autant de modes de jouissance qui lui permettent d’« habiter sa peau ». Si, comme le dit Almodóvar : « Il y a quelque chose d’intouchable, d’inaccessible à la science, qui renvoie à l’identité de la personne », le titre La piel que habito résonne avec la formule lacanienne : Le corps, le parlêtre ne l’est pas, « l’homme dit que son corps, il l’a », précise Lacan[9]. L’homme adore son corps dans la mesure où il y trouve sa consistance imaginaire. Tant qu’on reste captif de sa forme, qui impose l’idée de son unité, on ne s’aperçoit pas que le corps est fait de pièces détachées, indique J.-A. Miller[10]. Avec ce film, déjà très actuel en 2011, Pedro Almodóvar nous amène à explorer la question du corps au-delà de l’image, soit la question du corps parlant qui noue la parole à la substance jouissante. 

Responsables du vecteur Psynéma : Marie Majour et Leila Touati.

Nous contacter à : vecteur.psynema@



9. Lacan J., Le Séminaire, livre XXIII, Le Sinthome, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 2005, p. 154.
10. Cf. Miller J.-A., « L’orientation lacanienne. Pièces détachées », enseignement prononcé dans le cadre du département de psychanalyse de l’université de Paris 8, cours du 17 novembre 2004, inédit. 


Notre programmation 2025 en partenariat avec le cinéma Les 7 Parnassiens se trouve sur le site « Multiciné » avec les liens pour l’achat d’un billet.

Vecteur Théâtre

Édito février 2025

Le dimanche 1er juin à 15h au théâtre de l’Odéon, dans le 6arrondissement de Paris, le collectif Théâtre et psychanalyse vous propose un évènement préparatoire aux J55, autour de la pièce, L’Hôtel du Libre-Échange de Georges Feydeau, mise en scène par Stanislas Nordey. Ce célèbre vaudeville hilarant qui tourne autour de l’adultère sera certainement un support formidable pour nous aider à saisir la question du comique, notamment dans son rapport avec le phallus. Catherine Lazarus-Matet a accepté de venir participer à un débat avec le metteur en scène, animé par Hélène de La Bouillerie.

Vous pouvez réserver vos places en envoyant un mail à l’adresse : theatreetpsychanalyse@ (prix des places 34€).

Vecteur Clinique et addictions

Édito février 2025

La prochaine conversation aura lieu mercredi 4 juin 2025 à Paris sous le titre : L’institution réelle : Le lien social, c’est le symptôme : il s’instaure de la rencontre des singularités. De même, les institutions en sont une émanation fondatrice. C’est dire qu’il y a un réel auquel elles répondent. Il convient donc de ne pas l’idéaliser pour en instaurer la fonction. Avec Marco Androsiglio et Pierre Sidon.

Renseignements et inscriptions sur addiction.org/conversations

REVUE HORIZON

Édito février 2025

Le dernier numéro de notre bulletin, Horizon 69, est disponible à la librairie de l’ECF.

Pour l’achat on-line : www.ecf-echoppe.com

Édito février 2025

En vous souhaitant un très beau mois de juin, nous vous attendons nombreux aux évènements de L’Envers de Paris.

Cinzia Crosali,
directrice de L’Envers de Paris.

Entretien avec Stéphane Braunschweig : “Mise en scène et interprétation”

Lacan Web Télévision s’entretient avec Stéphane Braunschweig.

Stéphane Braunschweig est metteur en scène, et il a notamment été directeur du théâtre de l’Odéon de 2016 à 2024.
Il est particulièrement reconnu pour son travail d’adaptation d’auteurs comme Tchékov, Pirandello, Shakespeare, Ibsen, entre autres, et entretient une importante relation artistique avec l’auteur norvégien Arne Lygre.

Son travail porte une réflexion sur la dimension d’interprétation de la mise en scène, interprétation au niveau conscient de la signification du texte, mais aussi sur ce qui n’est pas dit et constitue une dimension inconsciente de l’oeuvre. Il en est question dans ce grand entretien.

Sous-titres en espagnol, portugais, italien, anglais et français.