ÉDITO JANVIER 2023

ÉDITO JANVIER 2023

PARISLEAKS JANVIER 2023

Chers Membres et Abonnés,

L’Envers de Paris vous présente ses meilleurs vœux pour cette nouvelle année. Nous vous souhaitons de belles avancées et de riches lectures, de bons moments ainsi que de joyeuses surprises. Et que cette année soit aussi celle de nombreuses réalisations pour notre Association.

Nous pouvons d’ores et déjà saluer la belle entrée en scène de notre bulletin Horizon, qui, victime de son succès, va être réimprimé dans les plus brefs délais. L’équipe de rédaction a fait un excellent travail et mérite d’être ici remercié. Le thème de la pudeur y est déplié et fait ressortir des angles de vue très différents. Trois interviews viennent également pointer des aspects fort intéressants avec Christine Angot, Xavier de La Porte et Bruno Nassim Aboudrar.

Voici la présentation de sa Rédactrice en Chef, Ariane Chottin :

« Dans les pages d’Horizon 67, Jonathan Sibold nous invite à un moment de travail du vecteur des Lectures freudiennes au cours duquel « Suzanne fait résonner le son… “chhh…”, prélevé sur le signifiant allemand Scheue, en même temps que lui vient à l’esprit, par association, une série d’homophonies : « Scheue-Scham-Schande-Schau-Schweigen » que l’on pourrait traduire par « pudeur-honte-regard-silence »…

On y entend frémir lalangue

Le thème de la pudeur s’est trouvé ciselé dans le cristal de la langue par chacun des auteurs de cette publicationavec les plumes des membres des vecteurs de l’Envers de Paris et des collègues invités, et les interventions des personnalités que nous avons rencontrées. 
La réalisation originale d’Inès Rousset pour la couverture de ce numéro 67 propose une interprétation du thème toute en chatoiement, avec ses feuillages et ses arbres aux teintes veloutées et profondes, et ses silhouettes qui s’y laissent deviner et s’y confondent. 

Diplomée de la HEAR (Haute école des arts du Rhin), Inès Rousset déploie son talent d’illustratrice dans l’édition de livres (J’ai vu des vêtements sauvages co-signé avec Simon Burger –éditions du Monte-en l’air), d’affiches et dans la presse (Télérama). Elle a récemment réalisé le visuel de présentation du documentaire Quelque chose à dire.*»

Parutions :

– Horizon n° 67

À retrouver sur le site de la librairie de l’ECF :

https://www.ecf-echoppe.com/produit/formes-contemporaines-de-la-pudeur/

– Pas tout neuro 

Conversation avec Hervé Castanet, auteur de “Neurologie versus Psychanalyse”, mercredi 1er février 2023 à 21h00. Inscription libre et gratuite sur ce lien: 

https://www.psychologuesfreudiens.org/post/pas-tout-neuro

Vecteur Psynéma : 

Le groupe se réunit le 17 janvier à 20h pour préparer la prochaine projection du film de William Friedkin Sorcerer (Le Convoi de la peur), sorti en 1977, – prévue le 11 février au Patronage laïque Jules Vallès à 14 h. À cette occasion, Gérard Wajcman est leur invité. 

=> Contact : psynema@enversdeparis.org

Le collectif Théâtre et psychanalyse vous propose deux nouvelles rencontres pour démarrer l’année 2023 en beauté :

  • Le vendredi 10 février à 21h au théâtre de la Bastille : « Mes jambes, si vous saviez quelle fumée », un spectacle détonnant, mis en scène par Bruno Geslin sur le photographe fétichiste Pierre Molinier. Camilo Ramirez a accepté notre invitation à venir débattre avec Bruno Geslin à l’issue de la représentation. Réservations en appelant au nom de l’Envers de Paris au :   01 43 57 42 14 
  • Le dimanche 19 février à 15h30 au théâtre du Soleil : « Le Grand Jour », écrit et mis en scène par Frédérique Voruz que nous avions déjà rencontrée pour sa pièce « La lalangue ». C’est Dalila Arpin qui sera notre invitée pour le débat. Réservations : compagnie.aletheia@gmail.com / 07 51 22 10 13

=> Contact : theatre@enversdeparis.org

Le Vecteur « Le corps pas sans la psychanalyse » nous envie le message suivant :

« Nous avons consacré notre réunion du 14 décembre à la préparation de l’animation de la soirée de projection du film « Her » au cinéma « La Pléiade » de Cachan, le 31 janvier, qui sera suivie d’une discussion avec Dalila Arpin et le public. Nous avons discuté, pour chaque membre du groupe qui souhaite intervenir pour lancer le dialogue, du choix et de la mise en forme d’un aspect particulier du film qui l’a touché ou auquel il a été particulièrement sensible, en se focalisant sur le ressenti et le vivant du corps ». 

=> Contact : corpsy@enversdeparis.org

Lectures freudiennes nous fait savoir qu’après la discussion autour de la dynamique du transfert, qui leur a fait revisiter des notions de base comme la question du transfert positif / transfert négatif ou alors le transfert comme moteur et obstacle à la cure – des notions que nous avons tort de croire déjà acquises – ils se pencherons sur un texte majeur de S. Freud : Remémoration, répétition et perlaboration, de 1914. 

Isabella Moura Mattos et Etienne Besnoit vont le relire afin de prélever, de façon précise, un point qui les a intéressés, questionnés, éclairés en rapport à leur expérience psychanalytique.

Ensuite, Pauline Bebin va présenter un cas à partir duquel les intervenants vont essayer de tirer les enseignements en lien au thème de cette année, le Transfert. 

=> Contact : lectures-freudiennes@enversdeparis.org

Addictions vous informe que la prochaine séance du vecteur TyA-Envers de Paris aura lieu lundi prochain, 9 janvier 2023 à 21h.
Claudio Maino interviendra sous le Titre : Le mépris de la vie et consolation contre la mort :

“Nous présenterons le cas de B., 51 ans, reçu en consultation depuis deux ans dans une institution dédiée à la précarité sociale et qui venait de décider d’arrêter de prendre des drogues. Son parcours de débranchements successifs de toutes les institutions tour à tour, sans catastrophe majeure, semble en rapport avec le sentiment lancinant que l’Autre le méprise.  Mais si sa précarité sociale est notable, c’est surtout sa précarité symbolique qui frappe : isolement, excès du corps, toxicomanies, débranchements de toutes les institutions… Un exemple desdites « pathologies de la liberté » ?”

Renseignements et inscriptions sur addicta.org/conversations

Le Vecteur Psychanalyse et Littérature nous envoie le message suivant : Durant notre réunion-Zoom de Vecteur du Mardi 10 Janvier, nous interrogeons la lecture que nous proposera Isabela Otechar du roman d’A. Ernaux Passion Simple. Orientés par le texte de J-A Miller L’économie de la jouissance (La Cause Freudienne N° 77), nous travaillerons à repérer comment cette écrivaine montre que « Tout ce qui est écrit part du fait qu’il sera à jamais impossible d’écrire comme tel le rapport sexuel. C’est de là qu’il y a un certain effet du discours qui s’appelle l’écriture. »[1]Nous mettrons en résonnance les deux textes de G. Wajcman Le salut par le déchet et Kdo de voyage (G. Wajcman Ni nature, ni morte, Normandie, Ed. Nous, 2022) avec ce qu’A. Ernaux soutient dans son roman : « Je dénombrais les choses qui se trouvaient là, les unes après les autres, tachant d’épuiser le contenu d’un lieu où j’avais séjourné avant que l’histoire avec A commence, comme si un inventaire parfait allait me permettre de la revivre […] avec une telle sensation d’y être encore »[2].

Notre Vecteur reste ouvert à qui désire travailler ce lien entre la psychanalyse et la littérature et s’en enseigner.

Contact litterature@enversdeparis.org

Pour sa première soirée de 2023, et dans le cadre du thème de l’année « Institutions et savoir inconscient », le Seminario Latino propose une soirée autour des enfants placés et de leur famille : Entre famille et institution, quelle place pour l’enfant et la psychanalyse ? Organisée par Junia Couto et Marlith Pachao, qui présenteront des travaux, cette soirée comptera sur la présence et les élucidations d’Hélène Deltombe, membre de l’École de la Cause Freudienne.

Cet événement aura lieu le mercredi 8 février à 21h, en présence, à la Maison de l’Amérique Latine, 217 Bd Saint-Germain, 75007, Paris. Aucune inscription préalable n’est requise. Soirée en français.

Pour tout renseignement, écrire à l’adresse mail : 

seminario-latino-de-paris@enversdeparis.org

Sans oublier que vous pouvez à tout moment de l’année constituer un cartel, grâce à la rubrique « Cherche Cartel ! » sur notre site internet : https://enversdeparis.org/cartels/

Nous vous attendons nombreux à nos activités !

Dalila Arpin

Directrice de l’Envers de Paris

https://enversdeparis.org/

 

*Documentaire réalisé par Alain Clément et Christophe le Poëc (du Courtil)  sur l’inclusion des enfants autistes en milieu scolaire : https://peertube.fr/w/bEQ37hnsv98DeHL6eSgRzZ

[1]Jacques Lacan, Encore, Paris, Ed. Seuil, 1975, p. 35-36.

[2] Annie Ernaux, Passion simple, Paris, Ed. Gallimard, 1991, p. 57-58.

ÉDITO DÉCEMBRE 2022

ÉDITO DÉCEMBRE 2022

PARISLEAKS DÉCEMBRE 2022

Chers Membres et Abonnés,

La première année de notre mandat s’achève dans la joie des retrouvailles. Le 20 novembre dernier l’Envers de Paris et l’Association Cause Freudienne Ile-de-France ont organisé une retransmission des Séances Plénières des J52, « Je suis ce que je dis. Dénis contemporains de l’inconscient » au cinéma « Les 7 Parnassiens ». Nous avons été nombreux à pouvoir y assister et à nous retrouver dans l’affectio societatis. L’accueil de l’équipe du cinéma a été fort chaleureux et nous avons pu profiter de la qualité des travaux présentés grâce aux possibilités techniques que cet endroit nous a offert. Je profite de l’occasion pour remercier vivement les équipes de l’ACF et de l’Envers de Paris qui ont su se mobiliser afin de permettre le bon déroulement de la journée, que ce soit l’accueil, l’organisation du buffet ou la tenue de la librairie. 

Le mois de décembre a permis l’entrée de 6 nouveaux membres, qui ont manifesté leur désir décidé de promouvoir la Psychanalyse dans la cité, qui est la vocation de notre Association :

  • Thomas Daigueperce
  • Jessika Schlosser
  • Sonia Pent
  • Baptiste Jacomino
  • Marie-Hélène Bellucci
  • Véronique Melul

Nous leur souhaitons la bienvenue !

Parutions récentes :

Adriana Campos, responsable du Vecteur « Seminario Latino » vient de publier sa thèse de Doctorat aux éditions PUR : « Ce que le surmoi commande ». Il s’agit d’un intéressant travail de recherche qui sonde les racines de la formation de cette instance psychique aux sources du rapport du sujet et de l’Autre. Notre collègue présente les sources de notre voix intérieure sans oublier d’esquisser une hypothèse sur les éventuels liens entre l’injonction à la jouissance et des phénomènes actuels comme le terrorisme ou les politiques identitaires. 

La Conférence de Jacques-Alain Miller au Teatro Coliseo de Buenos Aires le 26 avril 2008 vient d’être publié par Miller TV. Voici le lien qui permet de la suivre. Elle est sous-titrée en français : 

https://youtu.be/Pkuml-dmWwg

Voici à la suite, quelques nouvelles de nos Vecteurs : 

Vecteur Lectures cliniques :

Le vecteur Lectures cliniques s’est réuni le samedi 26 novembre. Caroline Hapiette et Pauline Préau ont développé leurs questionnements à partir de la Dynamique du transfert écrit par Sigmund Freud en 1912. Leur travail a suscité une discussion fort intense à laquelle ont pris part la majeure partie des participants. Quels sont les signifiants de l’amour et les signifiants du transfert ? Sont-ils les mêmes ? Quels sont les aléas de ce phénomène clinique ? 

Caroline Hapiette a parlé des paradoxes du transfert qui est à la fois le moteur et l’obstacle de la cure, qui peut être autant négatif que positif et où la positivité peut, au lieu de faciliter l’avancée de la cure, avoir l’effet contraire.

Pauline Préau a mis en tension les concepts de transfert et de résistance visant ainsi l’ambivalence du transfert. Elle a fait valoir le transfert comme lieu où peuvent se déployer les conflits infantiles.

Le cas clinique, finement choisi et présenté par Etienne Benoist, a mis en relief le travail avec une patiente chez qui le transfert avait provoqué un rêve et quelques aléas dans la cure. Quelle belle façon d’entrer dans le sujet de l’année ! 

Vecteur « Le corps, pas sans la Psychanalyse » :

À partir de nos premières réflexions autour du film “Her” de Spike Jonze, lors de la dernière réunion du vecteur “Le corps, pas sans la psychanalyse” nous nous sommes intéressés plus particulièrement d’une part aux effets d’interprétation obtenus par le réalisateur quant au fantasme (alimenté dans le film par la voix chaude et sensuelle, mais sans le corps, de Scarlett Johansson) et la saturation du manque qui mène à la jouissance mortifère, et, d’autre part, à ce que cette fiction peut induire en retour chez le spectateur quant au manque et au désir, pour le vivant du corps.
Nous avons décidé de faire une projection publique de ce film au cinéma « La Pléiade » à Cachan, en accord avec le service culturel de la ville. Notre intention est de proposer une discussion ouverte avec l’assistance, à la suite de la projection.  

Nous continuerons la préparation de cette soirée lors de notre réunion du mercredi 14 décembre à 20h30. 

Contact : E-mail

Vecteur lectures freudiennes : 

Nous nous sommes rencontrés les 6 décembre 2022 chez Susanne Hommel. Nous continuons la lecture de “Ein Kind wird geschlagen”, “Un Enfant est battu” publié en 1919. Freud écrit que le fantasme aboutit souvent à des névroses obsessionnelles graves ou très graves. Il y a aussi des cas d’hystérie. Souvent le fantasme ne trouve pas place dans la structure de la névrose. Il suffit de constater ce qui est là car il n’est pas nécessaire d’expliquer ce qui n’a pas eu lieu.
Nous nous retrouverons le mardi 10 Janvier 2023 à 21h00 chez Susanne Hommel.

Tél : 06 16 45 42 96

Vecteur Psychanalyse et Littérature :

Le mardi 13 décembre à 20h par Zoom, notre Vecteur Psychanalyse et Littérature interrogera, à partir de la lecture que nous en proposera Rosana Montani, comment A. Ernaux, par son choix d’une « écriture plate […] objectivante, sans affects exprimés [1]», parvient à rendre compte du réel de la langue du monde ouvrier et paysan qui fut celui de son enfance. C’est avec son roman de 1982 La Place que s’impose à elle d’écrire « l’existence réelle de [son] père » et de changer de position vis-à-vis de son écriture jusque-là affective et violente et d’utiliser la langue des lettres qu’elle adressait à ses parents « pour leur dire les nouvelles essentielles [2]». C’est en reprenant à son compte et en assumant une écriture concise, dépouillée, sans effet de style ni d’humour complice avec son lecteur, qu’elle vise à importer le réel dans les mots, les phrases et à produire « une écriture du réel [3]». C’est en prenant appui sur son recueil de 2003 L’écriture comme un couteau et en s’orientant des leçons du 13, 20 Mai et du 3, 10 Juin 2009 du Séminaire de J.-A. Miller Choses de finesse en psychanalyse, que notre Vecteur continuera d’éclairer et de préciser comment A. Ernaux prend en charge, élucide et traite le réel de sa propre vérité émotionnelle « qui se dérobe sans cesse [4]».

Responsable : Marie-Christine Baillehache. Contact : 0642233703, E-mail

Vecteur Psynéma :

Le Vecteur Psynéma nous informe de sa réunion de travail dimanche 11 décembre, pour la préparation de la prochaine projection du film « Sorcerer. Le Convoi de la peur » (1978) de William Friedkin, le 11 février 2023. 

Contact :  E-mail

Vecteur Addictions :

Quand une personne s’adresse à un analyste pour son “problème d’addiction”, que demande-t-elle ? Des solutions prêtes à l’emploi pour traiter la chose extérieure qui lui est tombée dessus et ne la lâche pas.

Cependant, le sujet en souffrance, lui, demande que soit traitée non pas son « addiction », mais la jouissance mortifère qui a pour partenaire ladite addiction.

Avec le cas de L., nous essaierons de cerner comment, dans la cure, le sujet qui y consent trouve à tenir son partenaire privilégié un peu à distance.

Cette conversation autour de la présentation de Mathilde Braun a eu lieu lundi 12 décembre à 21h.

Renseignements et inscriptions : addicta.org/conversations

Responsable : Pierre Sidon.

Nous vous invitons également à visiter notre site internet pour plus d’informations : https://enversdeparis.org/

Nous vous souhaitons de très belles fêtes de fin d’année, dans la cause du désir pour la Psychanalyse. 

Dalila Arpin

Directrice de l’Envers de Paris.

 

[1] Annie Ernaux, L’écriture comme un couteau, Paris, ed. Gallimard, 2003, p. 33-34.

[2] Annie Ernaux, Idem.

[3] Annie Ernaux, Ibid., p. 35.

[4] Annie Ernaux, Ibid., p. 30. 

ÉDITO NOVEMBRE 2022

ÉDITO NOVEMBRE 2022

PARISLEAKS NOVEMBRE 2022

Chers Membres et Abonnés,

Les  52èmes Journées de l’ECF approchent et nous nous apprêtons à partager ces deux journées de travail. Si vous n’êtes pas encore inscrits, il sera possible de le faire jusqu’au 17 novembre à minuit. N’hésitez pas car la qualité des travaux cliniques ainsi que des séquences en Plénière sont d’une actualité brûlante.

Pour vous inscrire : Inscription

Notre époque est celle de l’auto-détermination. Toute une palette de dicos par lesquels les sujets entendent se définir pullule. Ce sont des axiomes qui prétendent résumer leur être.

La position de la psychanalyse est toute autre : nous sommes séparés d’un savoir sur nous-mêmes et de ce fait, nous ne savons jamais tout à fait qui nous sommes. Notre arrivée dans l’existence est précédée des prédicats qui nous inscrivent dans l’existence. Par conséquent, nous sommes plutôt hétero-déterminés dans le sens où c’est l’Autre qui nous renvoie un prédicat sur nous-mêmes. Actuellement, l’affaiblissement de l’Autre dans la civilisation ouvre la voie de l’auto-détermination. C’est tout l’enjeu des J52 : « Je suis ce que je dis. Dénis contemporains de l’inconscient ».

Plusieurs activités ont eu lieu au sein de notre Association pour préparer cet évènement.

Mais notre action se poursuit, afin de garder vive la flamme de la Psychanalyse.

Voici donc nos prochains rendez-vous :

Vecteur Lectures cliniques :

Après une première réunion de présentation générale où chacun a pu dire ses attentes par rapport au Vecteur, nous avons discuté de notre proposition de cette année, à savoir, suivre le fil rouge du transfert avec des textes de Freud, Lacan et Jacques Alain Miller. Lors de cette première réunion chacun a pu dire son intérêt particulier pour le thème proposé, comme la question du Contre transfert ou la question du désir de l’analyste. Chaque participant pourra ainsi, à partir de nos lectures apporter son interrogation propre dans le travail collectif de cette année. Nous commencerons par une question posée par Caroline Hapiette et par Pauline Préau à partir du texte de Freud : « Dynamique de Transfert » de 1912. Puis, comme à chaque fois, un autre intervenant du Vecteur – Etienne Benoist présentera un cas sur lequel nous essayerons de tirer des enseignements de la pratique.

Vecteur « Le corps, pas sans la Psychanalyse » prévoit sa prochaine réunion le Jeudi 17 Novembre à 20h30.

Contact : baillehachemc@gmail.com

Vecteur lectures freudiennes :

Après avoir articulé la perversion à un « événement de fixation » issu de l’enfance qui n’aurait pas, plus tard « succombé au refoulement, a été remplacé par une formation réactionnelle ou a été transformé par la sublimation ».  Freud précise qu’il ne peut dire pourquoi la composante sexuelle se fixe précisément à telle impression. Mais que par sa force traumatique, cela constitue « une accroche-Anheftung » un « point d’arrêt-Haltepunkt » dans le « nouage causal-Kausalverknüpfung ».

« Quand la composante sexuelle précocement arrachée est la composante sadique, nous nous attendons, sur la base d’une intuition acquise ailleurs, à ce que par le refoulement ultérieur se crée une  disposition à la névrose obsessionnelle ».

Nous en sommes là de ce texte, le sujet responsable de son inconscient.

Nous nous retrouverons le mardi 6 décembre à 21h chez Susanne Hommel : Téléphoner

Vecteur Psychanalyse et Littérature :

Après avoir démontré comment A. Ernaux adosse son écriture sur une « autobiographie vide »[1] liée pour elle à l’inconscient et à la sexualité traumatique, nous poursuivrons notre recherche sur  son travail d’écriture tel qu’elle le déplie dans son journal tenu de 1982 à 2022, L’Atelier Noir. Elle y révèle comment écrire est cet effort incessant ne reculant pas devant « les éléments chaotiques, les tourments préalables, […] toute cette peine obscure, dépourvue de la grandeur qu’on prête à la création littéraire »[2], afin de produire, « au jour le jour dans la solitude »[3], sa propre langue vivante, impliquée et non dépourvue d’une prise de risque scandaleuse. « Il y a néanmoins quelque chose de dangereux, voire d’impudique, à dévoiler ainsi les traces d’un corps-à-corps avec l’écriture. […] Non pas à cause des références aux êtres, lieux et événements de ma vie qui s’y trouvent […] mais de la mise à nu de mes processus d’écriture, de mes obsessions. De l’aveu sans détour d’une volonté, d’une ambition : faire advenir un peu de vérité. »[4] Nous prendrons la mesure de son effort d’énonciation « venu des profondeurs, de [ses] désirs »[5] en continuant de travailler son roman La Honte.

Notre prochaine réunion se tiendra par Zoom le MARDI 25 Novembre à 20h.

Notre Vecteur reste ouvert à qui désire cerner avec la psychanalyse l’intime énigmatique que l’écriture d’A. Ernaux dépose dans l’espace publique d’un livre.

Responsable Marie-Christine Baillehache.

Contact : Téléphoner

ou envoyer un e-mail à : baillehachemc@gmail.com

La prochaine rencontre du collectif Théâtre et Psychanalyse aura lieu le vendredi 2 décembre à 20h30 pour une pièce écrite et mise en scène par Pascal Rambert : « Deux amis », avec Charles Berling et Stanislas Nordey, au théâtre du Rond-Point. C’est Carolina Koretzky qui viendra débattre avec le metteur en scène.

Vous pouvez acheter vos places en ligne sur le site du théâtre du Rond-Point avec le CODE PROMO : ENVERS au tarif préférentiel de 25€ en suivant le lien : Lien

ou en appelant au nom de l’Envers au Téléphoner

Le Vecteur Psynéma vous invite à une rencontre autour du film de Bong Joo Ho (Parasite) « Mémories of murder ». Francesca Biagi-Chai est leur invitée pour le débat. Rendez-vous le 3 décembre 2022 à14h, au Patronage Laïque Jules Vallès, 72 Av. Félix Faure, 75015 Paris.

Entrée libre sur réservation au Téléphoner ou sur : Lien

Une réunion est prévue le 29 novembre à 21h pour préparer l’activité. Le groupe reste ouvert. N’hésitez pas à vous manifester.

Contact :  karimbordeau@orange.fr

« La prochaine réunion du TyA aura lieu le lundi 12 décembre prochain. Au programme : incidences des institutions et de la désinstitutionalisation dans la prise en charge des addictions. Renseignements et inscriptions sur : Lien

Responsable : Pierre Sidon.

Enfin, nous sommes heureux de vous présenter le dernier numéro de Horizon « Formes contemporaines de la pudeur ». Vous trouverez en haut de cette page le lien vers la vidéo et le site pour vous procurer ce formidable numéro 67 !

À bientôt de vous retrouver dans nos activités,

Dalila Arpin

Directrice de l’Envers de Paris

[1] Annie Ernaux, L’Atelier Noir, Paris, Ed. Gallimard, 2022, p. 16.

[2] Idem., p. 18.

[3] Ibid.

[4] Ibid.

[5] Idem, p. 55.

Les cartels de L’Envers de Paris 2022

Les cartels de L’Envers de Paris 2022

Lacan, dans son séminaire « Le désir et son interprétation » (1958-1959), nous confie le grand secret de la psychanalyse : « il n’y a pas d’Autre de l’Autre », ce qui veut dire que pour l’être parlant, il n’y a pas de garantie. À chacun d’inventer une manière de faire face au réel.

Pas de garantie non plus pour l’analyste et sa formation. Si la psychanalyse ne s’enseigne pas, il y a en revanche la formation de l’analyste où l’on retrouve, parmi d’autres possibilités, le cartel comme l’un des trois piliers du trépied de sa formation. Lacan lui-même avait l’idée que le cartel soit la porte d’entrée à l’École. En tant qu’ « organe de base », le cartel est constitué de quatre membres et d’un Plus-Un à qui il revient de provoquer l’élaboration, car le travail d’un cartel se prolonge d’un produit « propre à chacun, et non collectif ».

Justement, comme il n’y a pas d’universel et que pour l’être parlant il y aura toujours un signifiant qui manque, un trou dans le savoir, le cartel se constitue comme une possibilité de border ce qui par définition nous échappe, en inventant un savoir toujours singulier.

Si vous cherchez à constituer un cartel ou bien si vous avez des questions concernant les cartels n’hésitez pas à nous écrire à l’adresse suivant :

enversdeparis-cartels@causefreudienne.org

Responsable des cartels : Soledad Penafiel