Par Isabelle Magne
La vérité en psychanalyse est une problématique centrale dans « Constructions dans l’analyse » , de même que dans son commentaire détaillé par Jacques-Alain Miller, « Marginalia de Constructions dans l’analyse » . Voilà le point qui m’a particulièrement intéressée dans l’étude de ces deux textes dans le cadre du vecteur « Lectures cliniques » de L’Envers de Paris.
L’avez-vous lu ? Articles
Cosmos et cosmétique
Par Elisabetta Milan
Ad astra, en route vers les étoiles… Pourquoi le cosmos fascine-t-il tant les humains depuis toujours ? De manière à la fois surprenante et saisissante, Lacan nous donne des indications dans son « Ouverture à la Section clinique ».
L’interprétation comme réveil
Par Alexandra Escobar
Étymologiquement, le mot interprétation est dérivé du mot latin interpretatio. Inter, « ce qui se situe entre », pretare, « ce qui est proche », et praesto, « ce qui est présent ». L’interprétation désigne l’action d’expliquer, de donner une signification (à une chose obscure).
ACTUALITÉ DE LA HAINE
Le discours analytique, de Freud et Lacan spécialement, jette sur la haine une lumière encore neuve et bien plus efficiente que bien des discours qui prétendent la dissoudre en la dénonçant, et ne font trop souvent que la renforcer.
Ce livre suit un trajet de la haine à la joie, du rejet de l’Autre à un usage possible de l’intime altérité qui habite chacun.
Le Rire et le Néant dans l’œuvre freudienne
Par Grigory Arkhipov
Dans la pensée occidentale, il y a une forte tradition de considérer le rire et le risible à travers le prisme du jugement. Ce jugement peut être esthétique (le risible est « une laideur non accompagnée de souffrance » , note Aristote), intellectuel (nous rions de ce que nous estimons être stupide) ou moral (le rire châtie la vanité, selon Bergson). Il y a un autre paradigme qui, au contraire, inscrit le rire dans la discontinuité du jugement.
D’une langue à l’autre : écriture poétique de François Cheng
Par Isabela Otechar Barbosa
Dans son livre, Le dialogue, François Cheng s’intéresse à l’affect de la langue. Cet affect ne concerne pas une seule langue mais le rapport entre la langue maternelle et la langue étrangère ; dans le cas de F. Cheng, le chinois et le français. Le passage d’une langue à l’autre lui permet d’avoir un nouveau rapport au symbolique qui met en jeu la satisfaction énigmatique d’un affect.
La Lettre du DIALOGUE de François Cheng
À la toute fin de son livre Le Dialogue, F. Cheng reprend la calligraphie qu’il a crée lui-même pour accompagner le titre de son recueil et explique qu’il y a fondu dans une seule calligraphie les deux idéogrammes que sont « le chinois 汉 » et « le français 法 ». Cette opération est rendue possible du fait que les deux caractères possèdent la même clé, celle de l’eau, à savoir trois points superposés côté gauche.
“UN DISCOURS QUI SERAIT DU RÉEL”
Par Rosana Montani Ma lecture du chapitre « D’un discours qui serait du réel » du texte de...
Qu’est-ce que savoir lire ?
Par Isabela Otechar Ma lecture du texte majeure de Jacques-Alain Miller Lire un symptôme et...