La dérision du Dimanche de la vie
par Marie-Christine Baillehache
AU DELÀ DU CONFINEMENT
Zazie, un plus de vie !
Par Gabrielle Vivier
Lacan s’appuie sur la linguistique saussurienne moderne qui a démontré qu’un signifiant, S1, ne peut se soutenir que du renvoi à un autre signifiant, S2. Il met en évidence que cette structure différentielle, qu’il nommera le grand Autre, préexiste au sujet et le détermine.
Zazie, le réveil !
Par Philippe Doucet
La phrase de Roland Barthes sur le roman Zazie dans le métro : « Par sa clausule irrespectueuse, Zazie […] possède la littérature (au sens argotique) exactement comme la Littérature possède le réel qu’elle chante » , indique bien dans quelle tension Raymond Queneau place son usage de la Littérature.
Le savoir de Zazie
Par Rosana Montani
Raymond Queneau est un auteur présent dans le premier enseignement structuraliste de Jacques Lacan. Lacan et Queneau se sont rencontrés à maintes reprises, notamment entre les années 1927 et 1939, tant dans le groupe des surréalistes qu’aux cours d’Alexandre Kojève sur Hegel.
La lettre, tou-jours…
Par Gabrielle Vivier
Avec « Lituraterre » , Lacan établit la lettre comme littoral entre les deux registres radicalement hétérogènes du savoir et de la jouissance. Elle est illisible et « se décompose en une face signifiante et une face réelle, en S1 en tant qu’il fait trou dans le savoir et que a le comble ». D’un côté, la lettre borde le trou de l’Autre du savoir et, d’un autre côté, elle invoque l’objet a sans pour autant en résorber l’énigme. Son usage non seulement fait équivoquer le langage mais également produit un effet de jouissance de a.
Taka l’Dire. Quand l’écriture résonne
Par Isabelle Otechar et Marie-Christine Baillehache
Nathalie Sarraute travaille le langage avec le goût de la langue. Dans son livre Ouvrez, elle met ce goût à l’œuvre dans un roman où les personnages sont les mots eux-mêmes.
La politique subversive de l’inconscient
Par Véronique Melul et Marie-Christine Baillehache
En 1965 dans « La science et la vérité », Lacan fait valoir que « nul langage ne saurait dire le vrai sur le vrai, puisque la vérité se fonde de ce qu’elle parle, et qu’elle n’a pas d’autres moyens pour se faire », mais il reconsidère cette définition de l’inconscient comme la vérité du sujet, la vérité qui parle et interroge le rapport entre la vérité et le savoir
Du Tweet au Trait
Par Rosana Montani-Sedoud & Marie-Christine Baillehache
Dans « Intuitions milanaises » , Jacques-Alain Miller part de cette formule de Lacan extraite de son Séminaire de 1966-1967 « La logique du fantasme » : « Je ne dis pas “la politique, c’est l’inconscient” mais tout simplement “l’inconscient, c’est la politique” » .
Introduction au trait unaire de Lacan
Par Marie-Christine Baillehache
Dès les années soixante, la question essentielle qui parcourt l’enseignement de Lacan concerne le rapport entre le sujet du symbolique et le réel de la jouissance. La réponse qu’il apporte en 1959 dans Le désir et son interprétation repose sur la fonction métaphorique du Nom-du-Père permettant au sujet du symbolique de consentir à nouer sa pulsion à un signifiant particulier prélevé dans l’Autre.